Mémoire

Raymond Persignant (15 décembre 1921 – 19 novembre 1944)

Né le 15 décembre 1921 au Mans (Sarthe) – mort au combat le 19 novembre 1944 à Fenneviller (Meurthe-et-Moselle).    Raymond Persignant, né le 15 décembre 1921 au Mans, est un cheminot français tué pendant de la Seconde Guerre mondiale, le 19 novembre 1944, à Fenneviller, en Meurthe-et-Moselle. Engagé dans la 2e Division Blindée du […]

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Né le 15 décembre 1921 au Mans (Sarthe) – mort au combat le 19 novembre 1944 à Fenneviller (Meurthe-et-Moselle). 

 

Raymond Persignant, né le 15 décembre 1921 au Mans, est un cheminot français tué pendant de la Seconde Guerre mondiale, le 19 novembre 1944, à Fenneviller, en Meurthe-et-Moselle. Engagé dans la 2e Division Blindée du général Leclerc, il est mort au combat lors d’une opération de reconnaissance. 

Raymond Persignant grandit au Mans, où il vit avec ses parents Gustave et Marie Persignant au 35, rue Louis-Garnier. Après sa scolarité, il fait son apprentissage au Centre d’apprentissage des Chemins de fer de l’État, rue de Bretagne, avant d’être embauché aux Ateliers du Mans, où il travaille comme mineur ouvrier jusqu’à ses 21 ans au Service du Matériel de la SNCF, emploi qu’il occupe jusqu’à son engagement dans l’armée. 

Au printemps 1944, après la Libération du Mans, Raymond Persignant s’engage dans la 2e Division Blindée (2e D.B.), unité emblématique de la France libre, sous le commandement du général Leclerc. Affecté au Peloton de garde et de protection du général, il prend part aux combats de la division dans l’Est de la France, notamment lors de la libération de Badonviller, en Meurthe-et-Moselle, à 80 km de Strasbourg le 17 novembre 1944, et de la progression vers Fenneviller, quelques jours plus tard. 

Le 19 novembre 1944, lors d’une opération de reconnaissance à Fenneviller, Raymond Persignant fait partie d’un groupe de soldats chargé de sécuriser une zone encore sous le feu ennemi. Le groupe est surpris à découvert par un bataillon de chasseurs de montagne allemands et, après plus de trois heures de combats, deux hommes, dont Persignant, sont tués. Son camarade Paul Tanach, lui aussi Manceau et âgé de 19 ans, ramène son corps à Fennewiller. Il écrit dans son témoignage « Le 19 novembre 1944 restera pour moi le jour le plus long et le plus dur de ma vie ». 

À titre posthume, Raymond Persignant est décoré de la Croix de guerre avec étoile d’argent, en reconnaissance de son acte de bravoure lors de cette mission. Il est cité à l’Ordre de la Division pour s’être porté volontaire afin de dégager une patrouille amie et avoir fait face à l’ennemi jusqu’à sa mort. 

Le nom de Raymond Persignant est gravé sur le monument de la 2e DB à Paris ainsi que sur le monument des anciens du Peloton de garde et de protection du général Leclerc à Daubensand, dans le Bas-Rhin. Au Mans, une rue porte son nom en hommage à son sacrifice. 

 

Ordre général n° 2 du 3 janvier 1945 – Citations à l’Ordre de la Division (croix de guerre avec étoile d’argent) 

À titre posthume 

Compagnie de Quartier Général 97 

PERSIGANT – Cavalier 

« Belle figure de soldat. Le 19.11.1944. aux environs de BADONVILLER, s’est porté volontaire pour dégager une patrouille amie, a trouvé la mort en faisant feu sur l’ennemi avec son arme automatique. » 

 

 

 

Plaque commémorative de l’ancien centre d’apprentissage du matériel au Mans, 2, rue de Bretagne © M.-N. Polino / SNCF 

 

© Cercle généalogique des cheminots

Extrait du Livre d’or de la 2e DB, Musée de la Libération de Paris – musée du Général Leclerc – musée Jean Moulin

Ordre général n° 2 du 3 janvier 1945 – Citations à l’Ordre de la Division (croix de guerre avec étoile d’argent), Musée de la Libération de Paris – musée du Général Leclerc – musée Jean Moulin, inv. 2002.2206 

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