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Mémoire

VIDAL Ludovic (5 mars 1888 – 7 août 1915)

VIDAL Ludovic, Gustave – né le 5 mars 1888 à La Grand-Combe (Gard) – Tué à l’ennemi le 7 août 1915 à Gallipoli (Turquie). Maître ouvrier affecté aux ateliers du P.L.M. à Arles, Ludovic Vidal sert comme soldat au 2e régiment d’artillerie de montagne (2e RAM), classe 1908. Il meurt à 27 ans au combat […]

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VIDAL Ludovic, Gustave – né le 5 mars 1888 à La Grand-Combe (Gard) – Tué à l’ennemi le 7 août 1915 à Gallipoli (Turquie).
Maître ouvrier affecté aux ateliers du P.L.M. à Arles, Ludovic Vidal sert comme soldat au 2e régiment d’artillerie de montagne (2e RAM), classe 1908. Il meurt à 27 ans au combat et reçoit la mention « Mort pour la France ».
Mémoire

VERAN Joanny (12 février 1889 – 16 mai 1916)

VÉRAN Joanny, Joseph – né le 12 février 1889 à Arles – Décédé des suites de ses blessures le 16 mai 1916 à Dugny-sur-Meuse (Meuse). Cultivateur à son incorporation et manœuvre à la 3ᵉ circonscription du Matériel du P.L.M. aux Ateliers d’Arles, Joanny Véran est mobilisé au 215ᵉ régiment d’infanterie. Blessé le 15 mai 1916 […]

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VÉRAN Joanny, Joseph – né le 12 février 1889 à Arles – Décédé des suites de ses blessures le 16 mai 1916 à Dugny-sur-Meuse (Meuse).
Cultivateur à son incorporation et manœuvre à la 3ᵉ circonscription du Matériel du P.L.M. aux Ateliers d’Arles, Joanny Véran est mobilisé au 215ᵉ régiment d’infanterie. Blessé le 15 mai 1916 lors des combats de Verdun, il meurt le lendemain à l’ambulance à 27 ans. Il reçoit la mention « Mort pour la France »
Mémoire

VALETTE Paul (28 décembre 1895 – 29 mai 1916)

VALETTE Paul, Henri – né le 28 décembre 1895 à Arles (3, rue Anibert à Trinquetaille) – Tué à l’ennemi le 29 mai 1916 à Esnes (Meuse), sur la cote 304. Monteur aux ateliers du P.L.M. d’Arles, Paul Valette est mobilisé comme soldat de 2ᵉ classe au 173ᵉ régiment d’infanterie. Il meurt à 20 ans, […]

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VALETTE Paul, Henri – né le 28 décembre 1895 à Arles (3, rue Anibert à Trinquetaille) – Tué à l’ennemi le 29 mai 1916 à Esnes (Meuse), sur la cote 304.
Monteur aux ateliers du P.L.M. d’Arles, Paul Valette est mobilisé comme soldat de 2ᵉ classe au 173ᵉ régiment d’infanterie. Il meurt à 20 ans, tué à l’ennemi. Il reçoit la mention « Mort pour la France ».
Mémoire

VALDEYRON Elie (10 janvier 1896 – 15 septembre 1915)

VALDEYRON Élie, Émile – né le 10 janvier 1896 au Vigan (Bouches-du-Rhône), fils de Paul Eugène et de Rachel Gout – Tué à l’ennemi le 15 septembre 1915 à Rancourt (Somme). Forgeron aux ateliers du P.L.M. de Marseille-Prado, Élie Valdeyron est mobilisé avant 1915 comme chasseur de 2ᵉ classe au 23ᵉ bataillon de chasseurs alpins. […]

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VALDEYRON Élie, Émile – né le 10 janvier 1896 au Vigan (Bouches-du-Rhône), fils de Paul Eugène et de Rachel Gout – Tué à l’ennemi le 15 septembre 1915 à Rancourt (Somme).
Forgeron aux ateliers du P.L.M. de Marseille-Prado, Élie Valdeyron est mobilisé avant 1915 comme chasseur de 2ᵉ classe au 23ᵉ bataillon de chasseurs alpins. Il meurt au combat à l’âge de 19 ans. Il reçoit la mention « Mort pour la France ».
Mémoire

TRINQUIER Léopold (8 décembre 1887 – 25 juin 1944)

TRINQUIER Léopold, Émile – né le 8 décembre 1887 à Saint-Hilaire-de-Brethmas (Gard) – Tué lors du bombardement d’Arles le 25 juin 1944. Libéré du service militaire en septembre 1910, Léopold Trinquier entre au « chemin de fer » le mois suivant, le 3 octobre 1910. En 1944, il est conducteur de machines-outils aux Ateliers SNCF d’Arles. Il […]

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TRINQUIER Léopold, Émile – né le 8 décembre 1887 à Saint-Hilaire-de-Brethmas (Gard) – Tué lors du bombardement d’Arles le 25 juin 1944.
Libéré du service militaire en septembre 1910, Léopold Trinquier entre au « chemin de fer » le mois suivant, le 3 octobre 1910. En 1944, il est conducteur de machines-outils aux Ateliers SNCF d’Arles. Il périt, avec son épouse, « sous les décombres de son habitation » lors du bombardement aérien qui frappe la ville. Âgé de 56 ans, il obtient la mention « Mort pour la France ». Son nom figure sur la plaque commémorative des Ateliers d’Arles (aujourd’hui déplacée à la gare) sous l’inscription « victimes des bombardements », aux côtés de Jean Rasserie, Joseph Souveton et Marcel Teyssier. À Marseille, son nom est également gravé sur la colonne octogonale dédiée aux 446 agents SNCF « des 8ᵉ arrondissements morts pour la France », érigée dans le square de la gare Saint-Charles.
Mémoire

TEYSSIER Marcel (13 février 1896 – 17 juillet 1944)

TEYSSIER Marcel, Louis – né le 13 février 1896 – Tué lors du bombardement d’Arles le 17 juillet 1944. Ouvrier tourneur aux Ateliers SNCF d’Arles. Il figure sur la plaque commémorative des Ateliers d’Arles (aujourd’hui déplacée à la gare) sous l’inscription « victimes des bombardements », aux côtés de Jean Rasserie, Joseph Souveton et Léopold Trinquier. À […]

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TEYSSIER Marcel, Louis – né le 13 février 1896 – Tué lors du bombardement d’Arles le 17 juillet 1944.
Ouvrier tourneur aux Ateliers SNCF d’Arles. Il figure sur la plaque commémorative des Ateliers d’Arles (aujourd’hui déplacée à la gare) sous l’inscription « victimes des bombardements », aux côtés de Jean Rasserie, Joseph Souveton et Léopold Trinquier. À Marseille, son nom est également gravé sur la colonne octogonale dédiée aux 446 agents SNCF « des 8ᵉ arrondissements morts pour la France », érigée dans le square de la gare Saint-Charles.
Mémoire

TERRIER Eugène (19 juin 1890 – 18 décembre 1915)

TERRIER Eugène, Adrien Victor – né le 19 juin 1890 à Arles (Bouches-du-Rhône) – Mort pour la France le 18 décembre 1915 à Sousse (Tunisie), à l’hôpital militaire, des suites d’une fracture de la base du crâne. Chaudronnier aux chemins de fer, Eugène Terrier travaillait aux Ateliers du P.L.M. d’Arles. Mobilisé au 4ᵉ régiment de […]

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TERRIER Eugène, Adrien Victor – né le 19 juin 1890 à Arles (Bouches-du-Rhône) – Mort pour la France le 18 décembre 1915 à Sousse (Tunisie), à l’hôpital militaire, des suites d’une fracture de la base du crâne.
Chaudronnier aux chemins de fer, Eugène Terrier travaillait aux Ateliers du P.L.M. d’Arles. Mobilisé au 4ᵉ régiment de tirailleurs algériens comme soldat de 2ᵉ classe, il est déclaré « Mort pour la France » à l’âge de 25 ans.
Mémoire

SOUVETON Joseph (4 février 1922 – 20 septembre 1944)

Joseph Régis Souveton Né le 4 février 1922 à Saint-Germain-Laprade (Haute-Loire), mort le 20 septembre 1944 par accident de motocyclette sur la route de Saint-Andiol (Bouches-du-Rhône). Joseph Souveton travaille comme auxiliaire de manœuvres aux ateliers SNCF d’Arles après son retour des Chantiers de jeunesse, à la fin de 1942. En septembre 1943, il devient chauffeur […]

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Joseph Régis Souveton Né le 4 février 1922 à Saint-Germain-Laprade (Haute-Loire), mort le 20 septembre 1944 par accident de motocyclette sur la route de Saint-Andiol (Bouches-du-Rhône).
Joseph Souveton travaille comme auxiliaire de manœuvres aux ateliers SNCF d’Arles après son retour des Chantiers de jeunesse, à la fin de 1942. En septembre 1943, il devient chauffeur de route (CFRU). Engagé dans la Résistance au sein des Milices patriotiques et des FTPF, il participe activement aux combats de la Libération d’Arles en août 1944. Après ces événements, il s’engage comme sergent au régiment Rhône-et-Durance.
Le 20 septembre 1944, alors qu’il circule à motocyclette dans le cadre d’une mission, il se tue accidentellement sur la route de Saint-Andiol (Bouches-du-Rhône). Il a été reconnu « Mort pour la France ».
Son nom figure sur la plaque commémorative des ateliers SNCF d’Arles (aujourd’hui déplacée à la gare), sous la mention « victime des bombardements », aux côtés de Jean Rasserie, Marcel Teyssier et Léopold Trinquier.
Mémoire

SOUCHON Marius (10 octobre 1897 – 23 mars 1945)

Né le 10 octobre 1897 à Arles (Bouches-du-Rhône) – Mort en déportation le 23 mars 1945 à Linz III (Autriche). Pierre (Marius) Souchon est le fils de Marius Souchon, tailleur de pierres, et de son épouse, Marie Jehan. D’abord maçon, affecté pendant la Première Guerre mondiale aux 10e et 9e régiments de cuirassiers, puis au […]

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Né le 10 octobre 1897 à Arles (Bouches-du-Rhône) – Mort en déportation le 23 mars 1945 à Linz III (Autriche).
Pierre (Marius) Souchon est le fils de Marius Souchon, tailleur de pierres, et de son épouse, Marie Jehan. D’abord maçon, affecté pendant la Première Guerre mondiale aux 10e et 9e régiments de cuirassiers, puis au 20e dragons, il est en 1920 manoeuvre au PLM à Arles. Il se marie dans cette ville en 1921, avec Delphine Camus. En 1941, père de deux enfants, il travaille comme conducteur de machines-outils (fraiseur) aux ateliers d’Arles. Ces ateliers ferroviaires SNCF, ex-PLM, créés au xixe siècle, ont vu leurs effectifs diminuer fortement dans les années 1930. Ils emploient toujours, en 1940, plusieurs centaines d’ouvriers (près de 600). Le parti communiste s’y reconstitue rapidement. Le 6 juin 1941, la 9e brigade mobile de Marseille arrête Pierre Souchon et sept autres cheminots des ateliers d’Arles (Louis Deguilhem*, Fernand Fournier*, Charles Gardiol, Joseph Peloux, Adolphe Piche, Claude Pin*, Charles Raymond) pour menées antinationales et distribution de tracts communistes.
Comme ses camarades, Pierre Souchon est jugé, en juillet 1941, par le tribunal correctionnel de Tarascon, puis traduit devant le tribunal militaire de la XVe région à Marseille. Le 6 septembre 1941, celui-ci condamne les inculpés à des peines qui s’échelonnent de vingt ans de travaux forcés à cinq ans de prison, accompagnées d’amendes, de dégradation civique et d’interdictions de séjour. Pierre Souchon est condamné à cinq ans de travaux forcés, commués en dix-huit mois de prison. Immédiatement révoqués de la SNCF, les huit cheminots sont incarcérés à la prison Saint-Roch de Toulon (Var) ou à la centrale de Nîmes (Gard). Sept d’entre eux, dont Pierre Souchon, sont transférés à la centrale d’Eysses, à Villeneuvesur-Lot (Lot-et Garonne). Ils participent, dans cette prison, à l’organisation communiste clandestine et, le 19 février 1944, à une tentative d’évasion collective qui échoue. La répression est féroce. Cinquante détenus sont pris comme otages et 12 d’entre eux sont fusillés le 23 février 1944, après condamnation par une cour martiale de la Milice.
Le 30 mai 1944, plus de 1 100 détenus d’Eysses sont livrés aux Allemands et transférés à Compiègne (Oise). Le 18 juin 1944, un transport de plus de 2 100 hommes y est organisé pour le camp de Dachau, composé pour moitié des anciens détenus d’Eysses. Parmi eux, Pierre Souchon et quatre des huit cheminots arlésiens. Le convoi arrive à Dachau le 20 juin, en fin d’après midi. Le 18 août 1944, Pierre Souchon, immatriculé 74012, est transféré à Mauthausen (Autriche) et affecté le 31 août au Kommando Linz III. Il y meurt le 23 mars 1945.
Il a été reconnu « Mort pour la France » et Déporté résistant. Il figure sur la plaque commémorative des ateliers d’Arles (déplacée à la gare) avec Louis Deguilhem*, Fernand Fournier*, Claude Pin*, sous l’inscription : « Morts en camp de concentration ». À Marseille, son nom est gravé sur la colonne octogonale dédiée aux 446 agents SNCF « des 8e arrondissements morts pour la France », érigée dans le square de la gare Saint-Charles.
Robert Mencherini
Sources : SNCF, CXXV.3 118 LM 109/2 ; SHD DAVCC, 21 P 540210 ; AD Bouches-du-Rhône, 1R 1416 ; RM ; CGC ; FMD ;
Amicale des anciens d’Eysses, Eysses contre Vichy, 1940-…, 1992 ; N. Koukas, « La Résistance à Arles, 1940-1944 »,
mémoire de maîtrise d’histoire, 1997 ; R. Mencherini, Cheminots en Provence. Les années de guerre, 2012.
Mémoire

SIAS Léonce (6 avril 1889 – 6 avril 1915)

SIAS Léonce, Henri – né le 6 avril 1889 à Arles (Bouches-du-Rhône) – Tué à l’ennemi le 6 avril 1915 à Flirey (Meurthe-et-Moselle) Classé en affectation spéciale du P.L.M. à Arles, il est mis à la disposition de l’autorité militaire le 1er septembre 1914. Incorporé au 163e régiment d’infanterie comme soldat de 2e classe, il […]

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SIAS Léonce, Henri – né le 6 avril 1889 à Arles (Bouches-du-Rhône) – Tué à l’ennemi le 6 avril 1915 à Flirey (Meurthe-et-Moselle)
Classé en affectation spéciale du P.L.M. à Arles, il est mis à la disposition de l’autorité militaire le 1er septembre 1914. Incorporé au 163e régiment d’infanterie comme soldat de 2e classe, il prend part aux combats meurtriers du front de l’Est.
Il est tué à l’ennemi le 6 avril 1915, jour de son 26e anniversaire, lors des affrontements de Flirey. Il est reconnu « Mort pour la France ».