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GUISE Virgile (1922 – 3 décembre 1944)

GUISE Virgile – né vers 1922 – Décédé le 3 décembre 1944 à Vienne (Autriche) Ajusteur mécanicien au service du Matériel, aux Ateliers d’Arles SNCF Sud-Est, Virgile Guise est requis au titre du Service du travail obligatoire (S.T.O.) et envoyé en Allemagne. Il y meurt le 3 décembre 1944, en territoire autrichien. Âgé de 22 […]

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GUISE Virgile – né vers 1922 – Décédé le 3 décembre 1944 à Vienne (Autriche)
Ajusteur mécanicien au service du Matériel, aux Ateliers d’Arles SNCF Sud-Est, Virgile Guise est requis au titre du Service du travail obligatoire (S.T.O.) et envoyé en Allemagne. Il y meurt le 3 décembre 1944, en territoire autrichien.
Âgé de 22 ans, il est reconnu comme victime civile de la guerre.
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GREGOIRE Isidore (14 mai 1889 – 15 mai 1915)

GRÉGOIRE Isidore, Marie – né le 14 mai 1889 à Arles (Bouches-du-Rhône) – Disparu au combat le 15 mai 1915 à Ville-sur-Tourbe (Marne) Ajusteur au service du Matériel, aux Ateliers d’Arles du P.L.M., Isidore Grégoire est mobilisé au 7e Régiment d’infanterie coloniale, où il est promu sergent. Il meurt le 15 mai 1915 à Ville-sur-Tourbe, […]

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GRÉGOIRE Isidore, Marie – né le 14 mai 1889 à Arles (Bouches-du-Rhône) – Disparu au combat le 15 mai 1915 à Ville-sur-Tourbe (Marne)
Ajusteur au service du Matériel, aux Ateliers d’Arles du P.L.M., Isidore Grégoire est mobilisé au 7e Régiment d’infanterie coloniale, où il est promu sergent. Il meurt le 15 mai 1915 à Ville-sur-Tourbe, à l’âge de 26 ans.
Il reçoit la mention « Mort pour la France ».
Mémoire

FOURNIER Fernand (24 mai 1903 – 25 janvier 1944)

FOURNIER Fernand Né le 24 mai 1903 à Arles (Bouches-du-Rhône) – Mort en détention le 25 janvier 1944 à Toulon (Var). Fernand (Marcellin, Laurent) Fournier est le fils de Denise Roubaud et de son époux, Marius Fournier, employé aux chemins de fer des Bouches-du-Rhône. Il se marie très jeune à Arles, le 7 octobre 1922, […]

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FOURNIER Fernand Né le 24 mai 1903 à Arles (Bouches-du-Rhône) – Mort en détention le 25 janvier 1944 à Toulon (Var).
Fernand (Marcellin, Laurent) Fournier est le fils de Denise Roubaud et de son époux, Marius Fournier, employé aux chemins de fer des Bouches-du-Rhône. Il se marie très jeune à Arles, le 7 octobre 1922, avec Françoise Coustellier dont il aura deux enfants. D’abord maçon, au moment de son mariage, dégagé de ses obligations militaires le 7 novembre 1924, il est embauché au PLM le 27 novembre 1929, comme aide-ouvrier auxiliaire, aux ateliers ferroviaires d’Arles. Les ateliers PLM d’Arles, qui comptent des centaines d’ouvriers, sont un foyer syndicaliste et communiste important.
Fernand Fournier y milite activement à la CGTU et au parti communiste, et, après la réunification syndicale de 1936, à la CGT. Il devient responsable de la Fédération sportive et gymnique du travail en fort développement, où il s’occupe, en particulier, du club de football. Sous Vichy, le parti communiste se reconstitue au sein des ateliers et diffuse ses publications clandestines, ce qui inquiète particulièrement le sous-préfet et attire l’attention de la police. Le 6 juin 1941, la 9e brigade mobile de Marseille arrête Fernand Fournier et sept autres cheminots des ateliers d’Arles (Louis Deguilhem*, Charles Gardiol, Joseph Peloux, Adolphe Piche, Claude Pin*, Charles Raymond, Pierre Souchon*) pour menées antinationales et distribution de tracts communistes. Comme ses camarades, Fernand Fournier est jugé, en juillet 1941, par le tribunal correctionnel de Tarascon, puis traduit devant le tribunal militaire de la XVe région à Marseille. Le 6 septembre 1941, celui-ci condamne les inculpés à des peines qui s’échelonnent de vingt ans de travaux forcés (ce qui est le cas pour Fernand Fournier) à cinq ans de prison, accompagnées d’amendes, de dégradation civique et d’interdictions de séjour. Les huit cheminots, révoqués de la SNCF, sont incarcérés à la centrale de Nîmes (Gard) ou, comme Fernand Fournier, à la prison Saint-Roch de Toulon (Var). Celui-ci y demeure, cellule 37, alors que ses camarades sont transférés à la centrale d’Eysses, à Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne). Très malade, il meurt le 25 janvier 1944 à l’hôpital civil de Toulon. Selon le commissaire central d’Arles, pour ses obsèques qui ont lieu à Arles, plus de 1 800 personnes se rassemblent devant les ateliers SNCF où le corps venant de Toulon est placé sur un corbillard. La cérémonie dure une heure, et une collecte organisée sur place rapporte une somme élevée. Sans qu’aucun discours ne soit prononcé, il s’agit d’une véritable manifestation d’opposition à Vichy et aux occupants. Le journal communiste clandestin régional du PCF, Rouge-Midi, daté de mars 1944, diffusé le 18, évoque ces obsèques (avec 4 000 personnes et des délégations venues de la proche région) dans un tiers de colonne sous le titre « Vengeons nos morts ». Fernand Fournier a été reconnu « Mort pour la France ». Son nom figure sur la plaque commémorative des ateliers d’Arles (déplacée à la gare de la ville) avec Louis Deguilhem, Claude Pin, Pierre Souchon. Il a été donné au stade de la ville (avenue du XVe-Corps, aujourd’hui avenue du Docteur-Imbert). À Marseille, son nom est gravé sur la colonne octogonale dédiée aux 446 agents SNCF « des 8e arrondissements morts pour la France », érigée dans le square de la gare Saint-Charles.
Robert Mencherini
Sources : SNCF, CXXV.5 118 LM 120/6 ; SNCF, 025 LM 259/2 ; SNCF, dossier Béziers ; Actes de naissance et de décès ; AD Bouches-du-Rhône, 97 W 19 (rapport du commissaire central au sous-préfet d’Arles, 31 janv. 1944) ; RM ; CGC ; DBMOF ; Rouge-Midi (1er mars 1944) ;
Association des amis du musée de la Résistance et de la Déportation d’Arles et du pays d’Arles, Résister en pays d’Arles, 2014 ;
N. Koukas, « La Résistance à Arles, 1940-1944 » : mémoire de maîtrise d’histoire, 1997 ;
R. Mencherini, Cheminots en Provence. Les années de guerre, 2012 ;
A. Mouton, Notes d’un vétéran sur les 60 ans du Parti communiste français, 1981.
Mémoire

DUMAS Marius (16 novembre 1981 – 20 décembre 1914)

DUMAS Marius, Jacques, Pierre, Laurent – né le 16 novembre 1891 à Arles (Bouches-du-Rhône) – Tué à l’ennemi le 20 décembre 1914 à Béthincourt (Meuse) Tourneur au service du Matériel du P.L.M., Marius Dumas est incorporé le 8 octobre 1912 au 19e Régiment d’artillerie de campagne. Canonnier, il est engagé sur le front de l’Est. […]

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DUMAS Marius, Jacques, Pierre, Laurent – né le 16 novembre 1891 à Arles (Bouches-du-Rhône) – Tué à l’ennemi le 20 décembre 1914 à Béthincourt (Meuse)
Tourneur au service du Matériel du P.L.M., Marius Dumas est incorporé le 8 octobre 1912 au 19e Régiment d’artillerie de campagne. Canonnier, il est engagé sur le front de l’Est. Le 20 décembre 1914, il est tué à l’ennemi à Béthincourt, à l’âge de 23 ans.
Il reçoit la mention « Mort pour la France ».
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DUMAS Augsute (19 septembre 1886 – 2 avril 1916)

DUMAS Auguste, Marius – né le 19 septembre 1886 aux Saintes-Maries-de-la-Mer (Bouches-du-Rhône) – Tué à l’ennemi le 2 avril 1916 au Bois de la Caillette (Meuse) Tourneur au service du Matériel, aux Ateliers d’Arles du P.L.M., Auguste Dumas a également exercé comme employé de bureau en 1906. Mobilisé comme chasseur au 44e Bataillon de chasseurs […]

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DUMAS Auguste, Marius – né le 19 septembre 1886 aux Saintes-Maries-de-la-Mer (Bouches-du-Rhône) – Tué à l’ennemi le 2 avril 1916 au Bois de la Caillette (Meuse)
Tourneur au service du Matériel, aux Ateliers d’Arles du P.L.M., Auguste Dumas a également exercé comme employé de bureau en 1906. Mobilisé comme chasseur au 44e Bataillon de chasseurs à pied, il est tué à l’ennemi le 2 avril, au Bois de la Caillette, près de Douaumont, à l’âge de 29 ans.
Il reçoit la mention « Mort pour la France ».
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DEGUILHEM Louis (10 mai 1904 – 6 février 1945)

DEGUILHEM Louis Né le 10 mai 1904 à Beaucaire (Gard) – Mort en déportation le 6 février 1945 à Dachau (Allemagne). Louis (Paul) Deguilhem est entré au chemin de fer le 1er octobre 1925, il se marie à Oullins le 22 janvier 1927 avec Jeanne Lombard, dont il aura un enfant, né en 1928. En […]

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DEGUILHEM Louis
Né le 10 mai 1904 à Beaucaire (Gard) – Mort en déportation le 6 février 1945 à Dachau (Allemagne).
Louis (Paul) Deguilhem est entré au chemin de fer le 1er octobre 1925, il se marie à Oullins le 22 janvier 1927 avec Jeanne Lombard, dont il aura un enfant, né en 1928. En 1940, la famille habite avenue Paulin-Talabot, à proximité de la gare d’Arles (Bouches-du-Rhône) et pas très loin des ateliers SNCF où Louis Deguilhem est ouvrier aux ateliers ferroviaires SNCF Sud-Est, un lieu important de résistance ouvrière.
Le parti communiste s’y reconstitue rapidement. Le 6 juin 1941, la 9e brigade mobile de Marseille arrête Louis Deguilhem et sept autres cheminots des ateliers (Fernand Fournier*, Charles Gardiol, Joseph Peloux, Adolphe Piche, Claude Pin*, Charles Raymond, Pierre Souchon*) pour menées antinationales et distribution de tracts communistes. Il est condamné à dix ans de travaux forcés (commués en mai 1944 en cinq ans de prison).
Immédiatement révoqués de la SNCF, les huit cheminots sont incarcérés à la prison Saint-Roch de Toulon (Var) – c’est le cas de Louis Deguilhem – ou à la centrale de Nîmes (Gard). Sept d’entre eux, dont Louis Deguilhem, sont transférés à la centrale d’Eysses, à Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne). Ils participent, dans cette prison, à l’organisation communiste clandestine. Chacun est tenu de se cultiver, de participer à des conférences, et s’emploie à des activités diverses. Paul Deguilhem rédige des poèmes et une pièce de théâtre, jouée par les détenus le 11 novembre 1943, effectue des peintures sur bois (dont celle d’une Arlésienne) et écrit les paroles de « Debout », chant des patriotes emprisonnés à Eysses. Le 19 février 1944, une tentative d’évasion collective échoue et entraîne une répression féroce. Cinquante détenus sont pris comme otages et 12 d’entre eux sont fusillés, le 23 février 1944, après condamnation par une cour martiale de la Milice. Le 30 mai 1944, plus de 1 100 détenus d’Eysses sont livrés aux Allemands et transférés à Compiègne (Oise).
Le 18 juin 1944, un transport de plus de 2 100 hommes est organisé pour le camp de
concentration de Dachau, composé pour moitié d’anciens détenus d’Eysses. Parmi eux, Louis
Deguilhem et quatre des huit cheminots arlésiens. Le convoi arrive à Dachau le 20 juin 1944,
en fin d’après-midi. Louis Deguilhem est affecté au travail en usine. Tombé malade en décembre 1944, il entre à l’infirmerie du camp où, en dépit des soins de Louis Auguste, il meurt le 6 février 1945.
Il a été reconnu « Mort pour la France ». Il figure sur la plaque commémorative des ateliers d’Arles
(déplacée à la gare de la ville) avec Fernand Fournier*, Claude Pin* et Pierre Souchon*. À Marseille, son nom est gravé sur la colonne octogonale dédiée aux 446 agents SNCF « des 8e arrondissements morts pour la France ».
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CROUZET Ernest (22 janvier 1895 – 20 juin 1917)

CROUZET Ernest, François – né le 22 janvier 1895 à La Grand’Combe (Gard) – Mort en captivité le 20 juin 1917 à Darmstadt (Allemagne) Ajusteur à la 3e Circonscription du Matériel du P.L.M., aux Ateliers d’Arles, Ernest Crouzet est mobilisé le 17 décembre 1914. Caporal au 413e Régiment d’infanterie, il est blessé le 20 janvier […]

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CROUZET Ernest, François – né le 22 janvier 1895 à La Grand’Combe (Gard) – Mort en captivité le 20 juin 1917 à Darmstadt (Allemagne)
Ajusteur à la 3e Circonscription du Matériel du P.L.M., aux Ateliers d’Arles, Ernest Crouzet est mobilisé le 17 décembre 1914. Caporal au 413e Régiment d’infanterie, il est blessé le 20 janvier 1915 à Cappy (Somme). Disparu le 1er août 1916, il est à Limburg Lahn au 6 décembre 1916, 5e compagnie, 2e bataillon. Il a dû être transféré à Darmstadt où il meurt des suites d’une maladie contractée en service à 22 ans. Il reçoit la mention « Mort pour la France ».
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CODACCIONI Jean (29 avril 1896 – 3 septembre 1916)

CODACCIONI Jean – né le 29 avril 1896 à Sartène (Corse-du-Sud) – Tué à l’ennemi le 3 septembre 1916 à Maurepas (Somme) Forgeron, « tourneur sur métaux », au service du Matériel aux Ateliers d’Arles du P.L.M., Jean Codaccioni est incorporé au 58e Régiment d’infanterie le 10 avril 1915 avant d’être affecté au 43e Régiment d’infanterie. Il […]

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CODACCIONI Jean – né le 29 avril 1896 à Sartène (Corse-du-Sud) – Tué à l’ennemi le 3 septembre 1916 à Maurepas (Somme)
Forgeron, « tourneur sur métaux », au service du Matériel aux Ateliers d’Arles du P.L.M., Jean Codaccioni est incorporé au 58e Régiment d’infanterie le 10 avril 1915 avant d’être affecté au 43e Régiment d’infanterie. Il est tué à l’ennemi le 3 septembre 1916 à Maurepas, à 20 ans, au cours d’une opération d’infanterie.
Il reçoit la mention « Mort pour la France ».
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CHAIX Hippolyte (17 décembre 1889 – 15 décembre 1914)

CHAIX Hippolyte – né le 17 décembre 1889 à Arles (Bouches-du-Rhône) – Tué à l’ennemi le 15 décembre 1914 à Lombaertzyde (province de Flandre occidentale, Belgique) Manœuvre au service du Matériel, aux Ateliers d’Arles du P.L.M., Hippolyte Chaix est mobilisé comme soldat de 2e classe au 363e Régiment d’infanterie. Le 15 décembre 1914, il est […]

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CHAIX Hippolyte – né le 17 décembre 1889 à Arles (Bouches-du-Rhône) – Tué à l’ennemi le 15 décembre 1914 à Lombaertzyde (province de Flandre occidentale, Belgique)
Manœuvre au service du Matériel, aux Ateliers d’Arles du P.L.M., Hippolyte Chaix est mobilisé comme soldat de 2e classe au 363e Régiment d’infanterie. Le 15 décembre 1914, il est tué à l’ennemi lors des combats de Lombaertzyde.
Frère cadet de Marius Pierre, lui aussi « Mort pour la France » en 1914, il meurt à 24 ans.
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CAUSSIGNAC André (6 juin 1894 – 22 octobre 1915)

CAUSSIGNAC André, Jean, Casimir – né le 6 juin 1894 à Alais (Alès, Gard) – Tué à l’ennemi le 22 octobre 1915 à Nieuport (province de Flandre occidentale, Belgique) Ajusteur au service du Matériel, aux Ateliers d’Arles du P.L.M., André Caussignac est incorporé comme apprenti marin sans spécialité (matricule 60933-5), il rejoint le 1er Régiment […]

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CAUSSIGNAC André, Jean, Casimir – né le 6 juin 1894 à Alais (Alès, Gard) – Tué à l’ennemi le 22 octobre 1915 à Nieuport (province de Flandre occidentale, Belgique)
Ajusteur au service du Matériel, aux Ateliers d’Arles du P.L.M., André Caussignac est incorporé comme apprenti marin sans spécialité (matricule 60933-5), il rejoint le 1er Régiment de fusiliers marins, au sein du 5e D.E.F.
Le 22 octobre 1915, il tombe au champ d’honneur en « faisant courageusement son devoir », selon la citation qui accompagne l’attribution de la Médaille militaire.
Il meurt à 21 ans. Il reçoit la mention « Mort pour la France ».