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DUMAS Augsute (19 septembre 1886 – 2 avril 1916)

DUMAS Auguste, Marius – né le 19 septembre 1886 aux Saintes-Maries-de-la-Mer (Bouches-du-Rhône) – Tué à l’ennemi le 2 avril 1916 au Bois de la Caillette (Meuse) Tourneur au service du Matériel, aux Ateliers d’Arles du P.L.M., Auguste Dumas a également exercé comme employé de bureau en 1906. Mobilisé comme chasseur au 44e Bataillon de chasseurs […]

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DUMAS Auguste, Marius – né le 19 septembre 1886 aux Saintes-Maries-de-la-Mer (Bouches-du-Rhône) – Tué à l’ennemi le 2 avril 1916 au Bois de la Caillette (Meuse)
Tourneur au service du Matériel, aux Ateliers d’Arles du P.L.M., Auguste Dumas a également exercé comme employé de bureau en 1906. Mobilisé comme chasseur au 44e Bataillon de chasseurs à pied, il est tué à l’ennemi le 2 avril, au Bois de la Caillette, près de Douaumont, à l’âge de 29 ans.
Il reçoit la mention « Mort pour la France ».
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DEGUILHEM Louis (10 mai 1904 – 6 février 1945)

DEGUILHEM Louis Né le 10 mai 1904 à Beaucaire (Gard) – Mort en déportation le 6 février 1945 à Dachau (Allemagne). Louis (Paul) Deguilhem est entré au chemin de fer le 1er octobre 1925, il se marie à Oullins le 22 janvier 1927 avec Jeanne Lombard, dont il aura un enfant, né en 1928. En […]

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DEGUILHEM Louis
Né le 10 mai 1904 à Beaucaire (Gard) – Mort en déportation le 6 février 1945 à Dachau (Allemagne).
Louis (Paul) Deguilhem est entré au chemin de fer le 1er octobre 1925, il se marie à Oullins le 22 janvier 1927 avec Jeanne Lombard, dont il aura un enfant, né en 1928. En 1940, la famille habite avenue Paulin-Talabot, à proximité de la gare d’Arles (Bouches-du-Rhône) et pas très loin des ateliers SNCF où Louis Deguilhem est ouvrier aux ateliers ferroviaires SNCF Sud-Est, un lieu important de résistance ouvrière.
Le parti communiste s’y reconstitue rapidement. Le 6 juin 1941, la 9e brigade mobile de Marseille arrête Louis Deguilhem et sept autres cheminots des ateliers (Fernand Fournier*, Charles Gardiol, Joseph Peloux, Adolphe Piche, Claude Pin*, Charles Raymond, Pierre Souchon*) pour menées antinationales et distribution de tracts communistes. Il est condamné à dix ans de travaux forcés (commués en mai 1944 en cinq ans de prison).
Immédiatement révoqués de la SNCF, les huit cheminots sont incarcérés à la prison Saint-Roch de Toulon (Var) – c’est le cas de Louis Deguilhem – ou à la centrale de Nîmes (Gard). Sept d’entre eux, dont Louis Deguilhem, sont transférés à la centrale d’Eysses, à Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne). Ils participent, dans cette prison, à l’organisation communiste clandestine. Chacun est tenu de se cultiver, de participer à des conférences, et s’emploie à des activités diverses. Paul Deguilhem rédige des poèmes et une pièce de théâtre, jouée par les détenus le 11 novembre 1943, effectue des peintures sur bois (dont celle d’une Arlésienne) et écrit les paroles de « Debout », chant des patriotes emprisonnés à Eysses. Le 19 février 1944, une tentative d’évasion collective échoue et entraîne une répression féroce. Cinquante détenus sont pris comme otages et 12 d’entre eux sont fusillés, le 23 février 1944, après condamnation par une cour martiale de la Milice. Le 30 mai 1944, plus de 1 100 détenus d’Eysses sont livrés aux Allemands et transférés à Compiègne (Oise).
Le 18 juin 1944, un transport de plus de 2 100 hommes est organisé pour le camp de
concentration de Dachau, composé pour moitié d’anciens détenus d’Eysses. Parmi eux, Louis
Deguilhem et quatre des huit cheminots arlésiens. Le convoi arrive à Dachau le 20 juin 1944,
en fin d’après-midi. Louis Deguilhem est affecté au travail en usine. Tombé malade en décembre 1944, il entre à l’infirmerie du camp où, en dépit des soins de Louis Auguste, il meurt le 6 février 1945.
Il a été reconnu « Mort pour la France ». Il figure sur la plaque commémorative des ateliers d’Arles
(déplacée à la gare de la ville) avec Fernand Fournier*, Claude Pin* et Pierre Souchon*. À Marseille, son nom est gravé sur la colonne octogonale dédiée aux 446 agents SNCF « des 8e arrondissements morts pour la France ».
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CROUZET Ernest (22 janvier 1895 – 20 juin 1917)

CROUZET Ernest, François – né le 22 janvier 1895 à La Grand’Combe (Gard) – Mort en captivité le 20 juin 1917 à Darmstadt (Allemagne) Ajusteur à la 3e Circonscription du Matériel du P.L.M., aux Ateliers d’Arles, Ernest Crouzet est mobilisé le 17 décembre 1914. Caporal au 413e Régiment d’infanterie, il est blessé le 20 janvier […]

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CROUZET Ernest, François – né le 22 janvier 1895 à La Grand’Combe (Gard) – Mort en captivité le 20 juin 1917 à Darmstadt (Allemagne)
Ajusteur à la 3e Circonscription du Matériel du P.L.M., aux Ateliers d’Arles, Ernest Crouzet est mobilisé le 17 décembre 1914. Caporal au 413e Régiment d’infanterie, il est blessé le 20 janvier 1915 à Cappy (Somme). Disparu le 1er août 1916, il est à Limburg Lahn au 6 décembre 1916, 5e compagnie, 2e bataillon. Il a dû être transféré à Darmstadt où il meurt des suites d’une maladie contractée en service à 22 ans. Il reçoit la mention « Mort pour la France ».
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CODACCIONI Jean (29 avril 1896 – 3 septembre 1916)

CODACCIONI Jean – né le 29 avril 1896 à Sartène (Corse-du-Sud) – Tué à l’ennemi le 3 septembre 1916 à Maurepas (Somme) Forgeron, « tourneur sur métaux », au service du Matériel aux Ateliers d’Arles du P.L.M., Jean Codaccioni est incorporé au 58e Régiment d’infanterie le 10 avril 1915 avant d’être affecté au 43e Régiment d’infanterie. Il […]

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CODACCIONI Jean – né le 29 avril 1896 à Sartène (Corse-du-Sud) – Tué à l’ennemi le 3 septembre 1916 à Maurepas (Somme)
Forgeron, « tourneur sur métaux », au service du Matériel aux Ateliers d’Arles du P.L.M., Jean Codaccioni est incorporé au 58e Régiment d’infanterie le 10 avril 1915 avant d’être affecté au 43e Régiment d’infanterie. Il est tué à l’ennemi le 3 septembre 1916 à Maurepas, à 20 ans, au cours d’une opération d’infanterie.
Il reçoit la mention « Mort pour la France ».
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CARTIER Louis (20 janvier 1891 – 24 septembre 1914)

CARTIER Louis, Jean – né le 20 janvier 1891 à Arles (Bouches-du-Rhône) – Mort des suites de blessures de guerre le 24 septembre 1914 à Lyon (Rhône) Ajusteur au service du Matériel, aux Ateliers d’Arles du P.L.M., Louis Cartier est mobilisé comme infirmier au 7e Régiment du Génie. Gravement blessé au cours des combats, il […]

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CARTIER Louis, Jean – né le 20 janvier 1891 à Arles (Bouches-du-Rhône) – Mort des suites de blessures de guerre le 24 septembre 1914 à Lyon (Rhône)
Ajusteur au service du Matériel, aux Ateliers d’Arles du P.L.M., Louis Cartier est mobilisé comme infirmier au 7e Régiment du Génie. Gravement blessé au cours des combats, il est transporté à l’hôpital militaire Desgenettes, à Lyon, où il meurt du tétanos consécutif à ses blessures le 24 septembre 1914, âgé de 23 ans.
Il reçoit la mention « Mort pour la France « .
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BLANC Antoine (20 mars 1893 – 13 juin 1918)

BLANC Antoine, François – né le 20 mars 1893 aux Arcs (Var) – Tué à l’ennemi le 13 juin 1918 à Dickebusch (province de Flandre occidentale, Belgique) Affecté spécial au P.L.M., Antoine Blanc travaillait au service du Matériel, aux Ateliers d’Arles. Incorporé au 63e Bataillon de chasseurs à pied, il prend part aux combats sur […]

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BLANC Antoine, François – né le 20 mars 1893 aux Arcs (Var) – Tué à l’ennemi le 13 juin 1918 à Dickebusch (province de Flandre occidentale, Belgique)
Affecté spécial au P.L.M., Antoine Blanc travaillait au service du Matériel, aux Ateliers d’Arles. Incorporé au 63e Bataillon de chasseurs à pied, il prend part aux combats sur le front belge. Le 13 juin 1918, il est tué à l’ennemi lors de l’attaque de Ridge-Wood, près de Dickebusch à l’âge de 25 ans.
Il reçoit la mention « Mort pour la France ».
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BENSON François (30 mai 1916 – 23 août 1944)

BENSON François, Marius – né le 30 mai 1916 à Saint-Étienne-du-Grès (Bouches-du-Rhône) – Fusillé par les Allemands le 23 août 1944 à Arles (Bouches-du-Rhône) Apprenti ajusteur au service du Matériel, aux Ateliers d’Arles, François Benson, dit « Francis « , est exécuté à Arles par les Allemands, à l’âge de 28 ans. Il est fusillé et son […]

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BENSON François, Marius – né le 30 mai 1916 à Saint-Étienne-du-Grès (Bouches-du-Rhône) – Fusillé par les Allemands le 23 août 1944 à Arles (Bouches-du-Rhône)
Apprenti ajusteur au service du Matériel, aux Ateliers d’Arles, François Benson, dit « Francis « , est exécuté à Arles par les Allemands, à l’âge de 28 ans. Il est fusillé et son corps, criblé de balles, est retrouvé le lendemain dans un fossé, chemin des Amulettes, au nord de la ville.
Reconnu « Mort pour la France « , il figure parmi les cheminots victimes de la Seconde Guerre mondiale dont le nom est inscrit sur la plaque de bronze des « Agents des Ateliers d’Arles », d’abord apposée sur une stèle dans l’enceinte des ateliers, puis déplacée à la gare voyageurs. Le 18 novembre 1944, la délégation spéciale d’Arles décide de donner son nom au chemin des Amulettes, perpétuant ainsi la mémoire de son sacrifice.
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BARBIER Louis (30 mars 1889 – 17 juin 1915 )

BARBIER Louis, Amédée – né le 30 mars 1889 en Arles (Mas des muses, dans la Crau) – Tué à l’ennemi le 17 juin 1915 à Neuville-Saint-Waast (Pas-de-Calais) « Affecté spécial » au P.L.M., Louis Barbier, était « mortaiseur » (menuisier) aux Ateliers d’Arles, quand il a été remis à disposition de l’autorité militaire le 1er novembre 1914. Soldat […]

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BARBIER Louis, Amédée – né le 30 mars 1889 en Arles (Mas des muses, dans la Crau) – Tué à l’ennemi le 17 juin 1915 à Neuville-Saint-Waast (Pas-de-Calais)
« Affecté spécial » au P.L.M., Louis Barbier, était « mortaiseur » (menuisier) aux Ateliers d’Arles, quand il a été remis à disposition de l’autorité militaire le 1er novembre 1914. Soldat au 153e Régiment d’infanterie, il meurt à 26 ans. Il reçoit la mention « Mort pour la France »,
Mémoire

BRICHLER André Lucien (7 janvier 1894 – 23 novembre 1944)

BRICHLER André Lucien  Né le 7 janvier 1894 à Hultehouse (Moselle), mort le 23 novembre 1944 à Cronenbourg (Strasbourg, Bas-Rhin). Ouvrier aux ateliers de Bischheim, en Alsace-Moselle annexée, André Lucien Brichler est congédié le 1er septembre 1942 à la suite de son refus d’entrer dans une organisation nazie, obligation imposée aux habitants dans le cadre […]

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BRICHLER André Lucien 

Né le 7 janvier 1894 à Hultehouse (Moselle), mort le 23 novembre 1944 à Cronenbourg (Strasbourg, Bas-Rhin).

Ouvrier aux ateliers de Bischheim, en Alsace-Moselle annexée, André Lucien Brichler est congédié le 1er septembre 1942 à la suite de son refus d’entrer dans une organisation nazie, obligation imposée aux habitants dans le cadre de la germanisation des anciens départements français. Fiché par la police, il est arrêté le 17 septembre 1944 par la Gestapo et interné comme otage, d’abord au camp de travaux forcés d’Iffelsheim (pays de Bade), puis quinze jours plus tard dans un autre camp près de Gaggenau, avant d’être transféré le 18 octobre au fort Kléber à Wolfisheim, près de Strasbourg (Bas-Rhin). Il est finalement libéré le 22 novembre. Revenu chez lui, dès le lendemain, il participe à la libération de Strasbourg par les troupes françaises. Il sert notamment de guide à un groupe de soldats français de la division Leclerc chargé de venir à bout d’un nid de résistance allemand sur une place du quartier de Cronenbourg.
C’est alors qu’il est pris entre deux feux lors du combat. Touché, il est tué sur le coup. Le grand monument à l’entrée des ateliers de Bischheim honore sa mémoire.

Sources : SHD DAVCC, 21 P 33847 ; RM ; CGC.

Mémoire

HUCKENDUBLER Jean-Claude (1923-2014)

Jean-Claude Huckendubler  (1923-2014) Né en 1921, Jean-Claude Huckendubler entre à la SNCF au service de l’Exploitation en janvier 1943 après une licence en droit et un diplôme de l’école libre des sciences politiques ; il échappe ainsi au service du travail obligatoire : convoqué par les autorités allemandes, il répond : « Moi je ne pars pas. Je suis […]

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Jean-Claude Huckendubler  (1923-2014)

Né en 1921, Jean-Claude Huckendubler entre à la SNCF au service de l’Exploitation en janvier 1943 après une licence en droit et un diplôme de l’école libre des sciences politiques ; il échappe ainsi au service du travail obligatoire : convoqué par les autorités allemandes, il répond : « Moi je ne pars pas. Je suis cheminot. » 

Il multiplie les gestes qui témoignent de son refus de l’occupation sans rejoindre un mouvement ou un réseau de Résistance : par exemple il coupe des lignes de téléphone de campagne allemandes et fournit des informations précieuses sur les mouvements de troupes à Villeneuve-Saint-Georges, à Badan, à Laroche-Migennes où il est en formation, bien qu’il choisisse de rester « discret » et ne soit pas assimilé à un mouvement organisé : ses engagements personnels, pris dès 1940, se sont poursuivis à la SNCF. En juin 1944, il a vécu les premières heures du Débarquement à Laroche-Migennes, avant de revenir à Paris. À la Libération de Paris, Huckendubler a rejoint les FFI et était au poste de commandement de la circulation du réseau Sud-Est. Après quinze jours passés dans les FFI, il s’est aussitôt engagé pour la durée de la guerre, le 9 septembre, dans la 2e Division Blindée, au 501e régiment de chars de combat qui participe à la bataille d’Alsace et à la libération de Strasbourg. De Berchtesgaden, il rapportera comme unique prise de guerre un ouvrage de prestige publié par la Deutsche Reichsbahn à l’occasion du centenaire des chemins de fer allemands en 1935. 

Démobilisé, il retourne à la SNCF où il entre au Service des approvisionnements qu’il quittera à sa retraite. 

Source : entretien avec Jean-Claude Huckendubler, 9 février 2000, Rails et histoire