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Mémoire

DUMAS Marius (16 novembre 1981 – 20 décembre 1914)

DUMAS Marius, Jacques, Pierre, Laurent – né le 16 novembre 1891 à Arles (Bouches-du-Rhône) – Tué à l’ennemi le 20 décembre 1914 à Béthincourt (Meuse) Tourneur au service du Matériel du P.L.M., Marius Dumas est incorporé le 8 octobre 1912 au 19e Régiment d’artillerie de campagne. Canonnier, il est engagé sur le front de l’Est. […]

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DUMAS Marius, Jacques, Pierre, Laurent – né le 16 novembre 1891 à Arles (Bouches-du-Rhône) – Tué à l’ennemi le 20 décembre 1914 à Béthincourt (Meuse)
Tourneur au service du Matériel du P.L.M., Marius Dumas est incorporé le 8 octobre 1912 au 19e Régiment d’artillerie de campagne. Canonnier, il est engagé sur le front de l’Est. Le 20 décembre 1914, il est tué à l’ennemi à Béthincourt, à l’âge de 23 ans.
Il reçoit la mention « Mort pour la France ».
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DEGUILHEM Louis (10 mai 1904 – 6 février 1945)

DEGUILHEM Louis Né le 10 mai 1904 à Beaucaire (Gard) – Mort en déportation le 6 février 1945 à Dachau (Allemagne). Louis (Paul) Deguilhem est entré au chemin de fer le 1er octobre 1925, il se marie à Oullins le 22 janvier 1927 avec Jeanne Lombard, dont il aura un enfant, né en 1928. En […]

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DEGUILHEM Louis
Né le 10 mai 1904 à Beaucaire (Gard) – Mort en déportation le 6 février 1945 à Dachau (Allemagne).
Louis (Paul) Deguilhem est entré au chemin de fer le 1er octobre 1925, il se marie à Oullins le 22 janvier 1927 avec Jeanne Lombard, dont il aura un enfant, né en 1928. En 1940, la famille habite avenue Paulin-Talabot, à proximité de la gare d’Arles (Bouches-du-Rhône) et pas très loin des ateliers SNCF où Louis Deguilhem est ouvrier aux ateliers ferroviaires SNCF Sud-Est, un lieu important de résistance ouvrière.
Le parti communiste s’y reconstitue rapidement. Le 6 juin 1941, la 9e brigade mobile de Marseille arrête Louis Deguilhem et sept autres cheminots des ateliers (Fernand Fournier*, Charles Gardiol, Joseph Peloux, Adolphe Piche, Claude Pin*, Charles Raymond, Pierre Souchon*) pour menées antinationales et distribution de tracts communistes. Il est condamné à dix ans de travaux forcés (commués en mai 1944 en cinq ans de prison).
Immédiatement révoqués de la SNCF, les huit cheminots sont incarcérés à la prison Saint-Roch de Toulon (Var) – c’est le cas de Louis Deguilhem – ou à la centrale de Nîmes (Gard). Sept d’entre eux, dont Louis Deguilhem, sont transférés à la centrale d’Eysses, à Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne). Ils participent, dans cette prison, à l’organisation communiste clandestine. Chacun est tenu de se cultiver, de participer à des conférences, et s’emploie à des activités diverses. Paul Deguilhem rédige des poèmes et une pièce de théâtre, jouée par les détenus le 11 novembre 1943, effectue des peintures sur bois (dont celle d’une Arlésienne) et écrit les paroles de « Debout », chant des patriotes emprisonnés à Eysses. Le 19 février 1944, une tentative d’évasion collective échoue et entraîne une répression féroce. Cinquante détenus sont pris comme otages et 12 d’entre eux sont fusillés, le 23 février 1944, après condamnation par une cour martiale de la Milice. Le 30 mai 1944, plus de 1 100 détenus d’Eysses sont livrés aux Allemands et transférés à Compiègne (Oise).
Le 18 juin 1944, un transport de plus de 2 100 hommes est organisé pour le camp de
concentration de Dachau, composé pour moitié d’anciens détenus d’Eysses. Parmi eux, Louis
Deguilhem et quatre des huit cheminots arlésiens. Le convoi arrive à Dachau le 20 juin 1944,
en fin d’après-midi. Louis Deguilhem est affecté au travail en usine. Tombé malade en décembre 1944, il entre à l’infirmerie du camp où, en dépit des soins de Louis Auguste, il meurt le 6 février 1945.
Il a été reconnu « Mort pour la France ». Il figure sur la plaque commémorative des ateliers d’Arles
(déplacée à la gare de la ville) avec Fernand Fournier*, Claude Pin* et Pierre Souchon*. À Marseille, son nom est gravé sur la colonne octogonale dédiée aux 446 agents SNCF « des 8e arrondissements morts pour la France ».
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CROUZET Ernest (22 janvier 1895 – 20 juin 1917)

CROUZET Ernest, François – né le 22 janvier 1895 à La Grand’Combe (Gard) – Mort en captivité le 20 juin 1917 à Darmstadt (Allemagne) Ajusteur à la 3e Circonscription du Matériel du P.L.M., aux Ateliers d’Arles, Ernest Crouzet est mobilisé le 17 décembre 1914. Caporal au 413e Régiment d’infanterie, il est blessé le 20 janvier […]

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CROUZET Ernest, François – né le 22 janvier 1895 à La Grand’Combe (Gard) – Mort en captivité le 20 juin 1917 à Darmstadt (Allemagne)
Ajusteur à la 3e Circonscription du Matériel du P.L.M., aux Ateliers d’Arles, Ernest Crouzet est mobilisé le 17 décembre 1914. Caporal au 413e Régiment d’infanterie, il est blessé le 20 janvier 1915 à Cappy (Somme). Disparu le 1er août 1916, il est à Limburg Lahn au 6 décembre 1916, 5e compagnie, 2e bataillon. Il a dû être transféré à Darmstadt où il meurt des suites d’une maladie contractée en service à 22 ans. Il reçoit la mention « Mort pour la France ».
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CODACCIONI Jean (29 avril 1896 – 3 septembre 1916)

CODACCIONI Jean – né le 29 avril 1896 à Sartène (Corse-du-Sud) – Tué à l’ennemi le 3 septembre 1916 à Maurepas (Somme) Forgeron, « tourneur sur métaux », au service du Matériel aux Ateliers d’Arles du P.L.M., Jean Codaccioni est incorporé au 58e Régiment d’infanterie le 10 avril 1915 avant d’être affecté au 43e Régiment d’infanterie. Il […]

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CODACCIONI Jean – né le 29 avril 1896 à Sartène (Corse-du-Sud) – Tué à l’ennemi le 3 septembre 1916 à Maurepas (Somme)
Forgeron, « tourneur sur métaux », au service du Matériel aux Ateliers d’Arles du P.L.M., Jean Codaccioni est incorporé au 58e Régiment d’infanterie le 10 avril 1915 avant d’être affecté au 43e Régiment d’infanterie. Il est tué à l’ennemi le 3 septembre 1916 à Maurepas, à 20 ans, au cours d’une opération d’infanterie.
Il reçoit la mention « Mort pour la France ».
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CAUSSIGNAC André (6 juin 1894 – 22 octobre 1915)

CAUSSIGNAC André, Jean, Casimir – né le 6 juin 1894 à Alais (Alès, Gard) – Tué à l’ennemi le 22 octobre 1915 à Nieuport (province de Flandre occidentale, Belgique) Ajusteur au service du Matériel, aux Ateliers d’Arles du P.L.M., André Caussignac est incorporé comme apprenti marin sans spécialité (matricule 60933-5), il rejoint le 1er Régiment […]

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CAUSSIGNAC André, Jean, Casimir – né le 6 juin 1894 à Alais (Alès, Gard) – Tué à l’ennemi le 22 octobre 1915 à Nieuport (province de Flandre occidentale, Belgique)
Ajusteur au service du Matériel, aux Ateliers d’Arles du P.L.M., André Caussignac est incorporé comme apprenti marin sans spécialité (matricule 60933-5), il rejoint le 1er Régiment de fusiliers marins, au sein du 5e D.E.F.
Le 22 octobre 1915, il tombe au champ d’honneur en « faisant courageusement son devoir », selon la citation qui accompagne l’attribution de la Médaille militaire.
Il meurt à 21 ans. Il reçoit la mention « Mort pour la France ».
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BENSON François (30 mai 1916 – 23 août 1944)

BENSON François, Marius – né le 30 mai 1916 à Saint-Étienne-du-Grès (Bouches-du-Rhône) – Fusillé par les Allemands le 23 août 1944 à Arles (Bouches-du-Rhône) Apprenti ajusteur au service du Matériel, aux Ateliers d’Arles, François Benson, dit « Francis « , est exécuté à Arles par les Allemands, à l’âge de 28 ans. Il est fusillé et son […]

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BENSON François, Marius – né le 30 mai 1916 à Saint-Étienne-du-Grès (Bouches-du-Rhône) – Fusillé par les Allemands le 23 août 1944 à Arles (Bouches-du-Rhône)
Apprenti ajusteur au service du Matériel, aux Ateliers d’Arles, François Benson, dit « Francis « , est exécuté à Arles par les Allemands, à l’âge de 28 ans. Il est fusillé et son corps, criblé de balles, est retrouvé le lendemain dans un fossé, chemin des Amulettes, au nord de la ville.
Reconnu « Mort pour la France « , il figure parmi les cheminots victimes de la Seconde Guerre mondiale dont le nom est inscrit sur la plaque de bronze des « Agents des Ateliers d’Arles », d’abord apposée sur une stèle dans l’enceinte des ateliers, puis déplacée à la gare voyageurs. Le 18 novembre 1944, la délégation spéciale d’Arles décide de donner son nom au chemin des Amulettes, perpétuant ainsi la mémoire de son sacrifice.
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BERNARDI Léopold (13 mars 1889 – 12 janvier 1916)

BERNARDI Léopold, Henri, Auguste – né le 13 mars 1889 à Orange (Vaucluse) – Tué à l’ennemi le 12 janvier 1915 à Flirey (Meurthe-et-Moselle). « Affecté spécial » au P.L.M., Léopold Bernardi était manoeuvre aux Ateliers d’Arles lorsqu’il fut remis à la disposition de l’autorité militaire le 1er novembre 1914. Mobilisé au 24e Bataillon de chasseurs alpins, […]

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BERNARDI Léopold, Henri, Auguste – né le 13 mars 1889 à Orange (Vaucluse) – Tué à l’ennemi le 12 janvier 1915 à Flirey (Meurthe-et-Moselle). « Affecté spécial » au P.L.M., Léopold Bernardi était manoeuvre aux Ateliers d’Arles lorsqu’il fut remis à la disposition de l’autorité militaire le 1er novembre 1914. Mobilisé au 24e Bataillon de chasseurs alpins, puis versé au 141e Régiment d’infanterie, il sert comme soldat au 163e Régiment d’infanterie. Il meurt à 25 ans. Décoré de la médaille militaire, il reçoit la mention « Mort pour la France ».

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BARBIER Louis (30 mars 1889 – 17 juin 1915 )

BARBIER Louis, Amédée – né le 30 mars 1889 en Arles (Mas des muses, dans la Crau) – Tué à l’ennemi le 17 juin 1915 à Neuville-Saint-Waast (Pas-de-Calais) « Affecté spécial » au P.L.M., Louis Barbier, était « mortaiseur » (menuisier) aux Ateliers d’Arles, quand il a été remis à disposition de l’autorité militaire le 1er novembre 1914. Soldat […]

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BARBIER Louis, Amédée – né le 30 mars 1889 en Arles (Mas des muses, dans la Crau) – Tué à l’ennemi le 17 juin 1915 à Neuville-Saint-Waast (Pas-de-Calais)
« Affecté spécial » au P.L.M., Louis Barbier, était « mortaiseur » (menuisier) aux Ateliers d’Arles, quand il a été remis à disposition de l’autorité militaire le 1er novembre 1914. Soldat au 153e Régiment d’infanterie, il meurt à 26 ans. Il reçoit la mention « Mort pour la France »,