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Mémoire

ROUGIER Jean Marius (14 juin 1889 – 16 octobre 1916)

ROUGIER Jean Marius – né le 24 juin 1889 à Arles – Tué à l’ennemi le 16 octobre 1916 à Chaulnes-Lihons (Somme). Manœuvre aux ateliers du P.L.M. à Arles, Jean Rougier, est  »Affecté spécial » au chemin de fer P.L.M. à Arles le 5 septembre 1913 et mis à disposition de l’autorité militaire le 1er novembre 1914. […]

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ROUGIER Jean Marius – né le 24 juin 1889 à Arles – Tué à l’ennemi le 16 octobre 1916 à Chaulnes-Lihons (Somme).
Manœuvre aux ateliers du P.L.M. à Arles, Jean Rougier, est  »Affecté spécial » au chemin de fer P.L.M. à Arles le 5 septembre 1913 et mis à disposition de l’autorité militaire le 1er novembre 1914. Soldat au 9e régiment de marche de tirailleurs (ou 8e régiment de marche de tirailleurs selon sources), il meurt à 27 ans et reçoit la mention « Mort pour la France ».
Mémoire

RICHAUD Alexandre (24 décembre 1893 – 24 août 1914)

RICHAUD Alexandre, Charles, Claude – né le 24 décembre 1893 à Arles (Bouches-du-Rhône) – Disparu au combat le 24 août 1914 à La Broque (Bas-Rhin), secteur de Malplaquet-Salins Ajusteur aux Ateliers du P.L.M. d’Arles en 1913, Alexandre Richaud effectue son service militaire au 52e régiment d’infanterie. Il est incorporé le 28 novembre 1913 comme soldat […]

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RICHAUD Alexandre, Charles, Claude – né le 24 décembre 1893 à Arles (Bouches-du-Rhône) – Disparu au combat le 24 août 1914 à La Broque (Bas-Rhin), secteur de Malplaquet-Salins
Ajusteur aux Ateliers du P.L.M. d’Arles en 1913, Alexandre Richaud effectue son service militaire au 52e régiment d’infanterie. Il est incorporé le 28 novembre 1913 comme soldat de 2e classe.
Disparu au combat le 24 août 1914, dans le massif vosgien, au secteur de La Broque–Malplaquet-Salins, il est déclaré « Mort pour la France » à l’âge de 20 ans.
Mémoire

RASSERIE Jean (1er juin 1920 – 15 août 1944)

RASSERIE Jean, Roger, Joseph – né le 1er juin 1920 à Arles (Bouches-du-Rhône) – Mort sous le bombardement le 15 août 1944 à Arles Employé au service du Matériel aux Ateliers d’Arles SNCF Sud-Est, Jean Rasserie trouve la mort lors du bombardement de la ville d’Arles, en août 1944, alors que la Libération approche. Son […]

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RASSERIE Jean, Roger, Joseph – né le 1er juin 1920 à Arles (Bouches-du-Rhône) – Mort sous le bombardement le 15 août 1944 à Arles
Employé au service du Matériel aux Ateliers d’Arles SNCF Sud-Est, Jean Rasserie trouve la mort lors du bombardement de la ville d’Arles, en août 1944, alors que la Libération approche.
Son nom figure sur la plaque commémorative des Ateliers d’Arles (aujourd’hui déplacée à la gare d’Arles) sous l’inscription « victimes des bombardements », aux côtés de Joseph Souveton, Marcel Teyssier et Léopold Trinquier. À Marseille, il est également gravé sur la colonne octogonale dédiée aux 446 agents SNCF des 8e arrondissements « morts pour la France », érigée dans le square de la gare Saint-Charles.
Il meurt à 24 ans.
Mémoire

RAMBERT Etienne (27 août 1899 – 30 août 1918)

RAMBERT Étienne, Virgile – né le 27 août 1899 à Jonquières-et-Saint-Vincent (Gard) – Mort des suites de maladie contractée en service le 30 août 1918 à Saint-Mandrier (Var) Tourneur au service du Matériel, aux Ateliers d’Arles du P.L.M., Étienne Rambert est mobilisé dans la Marine nationale comme matelot mécanicien à bord de l’Enseigne Henry. Il […]

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RAMBERT Étienne, Virgile – né le 27 août 1899 à Jonquières-et-Saint-Vincent (Gard) – Mort des suites de maladie contractée en service le 30 août 1918 à Saint-Mandrier (Var)
Tourneur au service du Matériel, aux Ateliers d’Arles du P.L.M., Étienne Rambert est mobilisé dans la Marine nationale comme matelot mécanicien à bord de l’Enseigne Henry. Il contracte la grippe en service et succombe à ses suites à l’hôpital maritime de Saint-Mandrier.
Il meurt à 19 ans et reçoit la mention « Mort pour la France ».
Mémoire

PINAUD Adrien (14 août 1894 – 11 octobre 1918)

PINAUD Adrien, Paul – né le 14 août 1894 à Nîmes (Gard) – Mort des suites de maladie contractée en service le 11 octobre 1918 à Vitry-le-François (Marne) Ajusteur mécanicien au service du Matériel, aux Ateliers d’Arles du P.L.M., Adrien Pinaud est incorporé le 5 septembre 1914 au 163e Régiment d’infanterie. Il est nommé caporal […]

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PINAUD Adrien, Paul – né le 14 août 1894 à Nîmes (Gard) – Mort des suites de maladie contractée en service le 11 octobre 1918 à Vitry-le-François (Marne)
Ajusteur mécanicien au service du Matériel, aux Ateliers d’Arles du P.L.M., Adrien Pinaud est incorporé le 5 septembre 1914 au 163e Régiment d’infanterie. Il est nommé caporal le 10 avril 1915, puis sergent le 15 octobre 1918. Engagé sur le front de la Marne, il est cité à l’ordre du régiment le 9 juillet 1918 (citation n°394) pour son courage et son dévouement.
Il meurt à 24 ans des suites d’une broncho-pneumonie grippale contractée en service, à l’hôpital 55 S.P. 103. Il reçoit la Croix de guerre avec étoile de bronze et la mention « Mort pour la France ».
Mémoire

PIN Claude (9 septembre 1904 – 11 janvier 1945)

PIN Claude Né le 9 septembre 1904 à Arles (Bouches-du-Rhône) – Mort en déportation le 11 janvier 1945 à Gusen (Autriche). Claude (Étienne, Marius) Pin est le fils d’Anne Turcat et de Jean Pin. Libéré du service militaire le 10 novembre 1925, il entre au chemin de fer le 22 février 1926 et est affilié […]

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PIN Claude
Né le 9 septembre 1904 à Arles (Bouches-du-Rhône) – Mort en déportation le 11 janvier 1945 à Gusen (Autriche).
Claude (Étienne, Marius) Pin est le fils d’Anne Turcat et de Jean Pin. Libéré du service militaire le 10 novembre 1925, il entre au chemin de fer le 22 février 1926 et est affilié à la caisse de retraite le 1er mars 1927. Il se marie le 6 octobre 1934 avec Émilienne Leperck, à Arles. Au début de la Seconde Guerre mondiale, le couple habite dans cette ville chemin de la Fortune. Mobilisé de mai à juillet 1940, Claude Pin reprend ensuite son travail d’ouvrier ajusteur aux ateliers SNCF de cette localité.
Les ateliers ferroviaires SNCF d’Arles, ex-PLM, créés au XIXe siècle, ont vu leurs effectifs diminuer fortement dans les années 1930. Ils emploient toujours en 1940 plusieurs centaines
d’ouvriers (près de 600). Le parti communiste s’y reconstitue rapidement. Le 6 juin 1941, la 9e brigade mobile de Marseille arrête Claude Pin et sept autres cheminots des ateliers d’Arles
(Louis Deguilhem*, Fernand Fournier*, Charles Gardiol, Joseph Peloux, Adolphe Piche, Charles Raymond, Pierre Souchon*) pour menées antinationales et distribution de tracts
communistes. Comme ses camarades, Claude Pin est jugé, en juillet 1941, par le tribunal correctionnel de Tarascon, puis traduit devant le tribunal militaire de la XVe région à Marseille.
Le 6 septembre 1941, celui-ci condamne les inculpés à des peines qui s’échelonnent de vingt ans de travaux forcés à cinq ans de prison, accompagnées d’amendes, de dégradations civiques et d’interdictions de séjour. Immédiatement révoqués de la SNCF, les huit cheminots sont incarcérés à Toulon (Var) – c’est le cas de Claude Pin – ou à la centrale de Nîmes (Gard). Sept d’entre eux, dont Claude Pin, sont transférés à la centrale d’Eysses, à Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne). Ils participent, dans cette prison, à l’organisation communiste clandestine et, le 19 février 1944, à une tentative d’évasion collective qui échoue. La répression est féroce. Cinquante détenus sont pris comme otages et 12 d’entre eux sont fusillés le 23 février 1944, après condamnation par une cour martiale de la Milice. Le 30 mai 1944, plus de 1 100 détenus d’Eysses sont livrés aux Allemands et transférés à Compiègne (Oise). Le 18 juin
1944, un transport de plus de 2 100 hommes est organisé à partir de Compiègne pour le camp de Dachau, composé pour moitié des anciens détenus d’Eysses. Parmi eux, Claude Pin et quatre des huit cheminots arlésiens. Le convoi arrive à Dachau le 20 juin 1944, en fin d’après-midi. Claude Pin, immatriculé 73881, est transféré le 18 août 1944 au camp de Mauthausen (Autriche) et affecté, le 13 décembre, au Kommando de Gusen. Il y meurt le 11 janvier 1945. Il a été reconnu « Mort pour la France ». Son nom figure sur la plaque commémorative des ateliers d’Arles (déplacée à la gare), avec ceux de Louis Deguilhem*, Fernand Fournier* et Pierre Souchon*. À Marseille, il est aussi gravé sur la colonne octogonale dédiée aux 446 agents SNCF « des 8e arrondissements morts pour la France », érigée dans le square de la gare Saint-Charles.
Robert Mencherini
Sources : SNCF, CXXIV.2 118 LM 108/1 ; SNCF, CXXX.5 118 LM 120/6 ; SNCF, 025 LM 259/2 ; SNCF, dossier Béziers ; SHD DAVCC, 21 P 525875 ; RM ; CGC ; FMD ; N. Koukas, « La Résistance à Arles, 1940-1944 », mémoire de maîtrise d’histoire, 1997 ; Amicale des anciens d’Eysses, Eysses contre Vichy, 1940-…, 1992 ; R. Mencherini, Cheminots en Provence. Les années de guerre,
Mémoire

PELLET Louis (4 février 1894 – 25 septembre 1915)

PELLET Louis, David – né le 4 février 1894 à Arles (Bouches-du-Rhône) – Tué à l’ennemi le 25 septembre 1915 à Perthes-lès-Hurlus (Marne) Ajusteur au service du Matériel, aux Ateliers d’Arles du P.L.M., Louis Pellet est mobilisé le 17 décembre 1914 et incorporé au 163e Régiment d’infanterie avant d’être affecté au 415e Régiment d’infanterie. Engagé […]

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PELLET Louis, David – né le 4 février 1894 à Arles (Bouches-du-Rhône) – Tué à l’ennemi le 25 septembre 1915 à Perthes-lès-Hurlus (Marne)
Ajusteur au service du Matériel, aux Ateliers d’Arles du P.L.M., Louis Pellet est mobilisé le 17 décembre 1914 et incorporé au 163e Régiment d’infanterie avant d’être affecté au 415e Régiment d’infanterie. Engagé sur le front de Champagne, il est tué à l’ennemi le 25 septembre 1915 lors des combats à Perthes-lès-Hurlus.
Frère d’Édouard Edmond Pellet, également « Mort pour la France » en 1916, il meurt à 21 ans.
Mémoire

MOULINAS Joseph (avant 1898 – 1914)

MOULINAS Joseph – né avant 1898 (probablement entre 1880 et 1893) – Tué à l’ennemi en 1914 Joseph Moulinas, employé aux Ateliers d’Arles du P.L.M., est mobilisé comme soldat de 2e classe. Les sources diffèrent quant à son identité exacte : il pourrait s’agir de Joseph Amédiée Moulinas, né le 6 mars 1880 à Pierrevert […]

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MOULINAS Joseph – né avant 1898 (probablement entre 1880 et 1893) – Tué à l’ennemi en 1914
Joseph Moulinas, employé aux Ateliers d’Arles du P.L.M., est mobilisé comme soldat de 2e classe. Les sources diffèrent quant à son identité exacte : il pourrait s’agir de Joseph Amédiée Moulinas, né le 6 mars 1880 à Pierrevert (Basses-Alpes), disparu le 20 septembre 1914 à Béthincourt (Meuse) au 9e Régiment d’infanterie, ou de Joseph Julien Moulinas, né le 25 janvier 1893 à l’Isle-sur-la-Sorgue, tombé au combat le 19 ou 20 août 1914 lors de la bataille de Lorraine à Dieuze, au 58e Régiment d’infanterie.
Dans les deux cas, il s’agit d’un jeune cheminot mort au champ d’honneur pendant les premiers mois de la guerre. Il reçoit la mention « Mort pour la France ».
Mémoire

JUILLARD Jean (17 avril 1892 – 27 avril 1915)

JULLIARD Jean, François – né le 17 avril 1892 à Nîmes (Gard) – Disparu en mer le 27 avril 1915 lors du naufrage du croiseur-cuirassé Léon Gambetta Ajusteur mécanicien au service du Matériel, aux Ateliers d’Arles du P.L.M., Jean Julliard est incorporé dans la Marine nationale le 9 octobre 1913 comme matelot de 3e classe […]

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JULLIARD Jean, François – né le 17 avril 1892 à Nîmes (Gard) – Disparu en mer le 27 avril 1915 lors du naufrage du croiseur-cuirassé Léon Gambetta
Ajusteur mécanicien au service du Matériel, aux Ateliers d’Arles du P.L.M., Jean Julliard est incorporé dans la Marine nationale le 9 octobre 1913 comme matelot de 3e classe sans spécialité (matricule 55300-5). Affecté au 5e dépôt des équipages de la flotte, il embarque sur le croiseur-cuirassé Léon Gambetta.
Porté disparu lors du naufrage, Jean Julliard reçoit à titre posthume la Médaille militaire et la Croix de guerre avec étoile de bronze.
Il meurt à 23 ans. Il reçoit la mention « Mort pour la France ».
Non classé

GUISE Virgile (1922 – 3 décembre 1944)

GUISE Virgile – né vers 1922 – Décédé le 3 décembre 1944 à Vienne (Autriche) Ajusteur mécanicien au service du Matériel, aux Ateliers d’Arles SNCF Sud-Est, Virgile Guise est requis au titre du Service du travail obligatoire (S.T.O.) et envoyé en Allemagne. Il y meurt le 3 décembre 1944, en territoire autrichien. Âgé de 22 […]

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GUISE Virgile – né vers 1922 – Décédé le 3 décembre 1944 à Vienne (Autriche)
Ajusteur mécanicien au service du Matériel, aux Ateliers d’Arles SNCF Sud-Est, Virgile Guise est requis au titre du Service du travail obligatoire (S.T.O.) et envoyé en Allemagne. Il y meurt le 3 décembre 1944, en territoire autrichien.
Âgé de 22 ans, il est reconnu comme victime civile de la guerre.