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BLANC Antoine (20 mars 1893 – 13 juin 1918)

BLANC Antoine, François – né le 20 mars 1893 aux Arcs (Var) – Tué à l’ennemi le 13 juin 1918 à Dickebusch (province de Flandre occidentale, Belgique) Affecté spécial au P.L.M., Antoine Blanc travaillait au service du Matériel, aux Ateliers d’Arles. Incorporé au 63e Bataillon de chasseurs à pied, il prend part aux combats sur […]

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BLANC Antoine, François – né le 20 mars 1893 aux Arcs (Var) – Tué à l’ennemi le 13 juin 1918 à Dickebusch (province de Flandre occidentale, Belgique)
Affecté spécial au P.L.M., Antoine Blanc travaillait au service du Matériel, aux Ateliers d’Arles. Incorporé au 63e Bataillon de chasseurs à pied, il prend part aux combats sur le front belge. Le 13 juin 1918, il est tué à l’ennemi lors de l’attaque de Ridge-Wood, près de Dickebusch à l’âge de 25 ans.
Il reçoit la mention « Mort pour la France ».
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BENSON François (30 mai 1916 – 23 août 1944)

BENSON François, Marius – né le 30 mai 1916 à Saint-Étienne-du-Grès (Bouches-du-Rhône) – Fusillé par les Allemands le 23 août 1944 à Arles (Bouches-du-Rhône) Apprenti ajusteur au service du Matériel, aux Ateliers d’Arles, François Benson, dit « Francis « , est exécuté à Arles par les Allemands, à l’âge de 28 ans. Il est fusillé et son […]

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BENSON François, Marius – né le 30 mai 1916 à Saint-Étienne-du-Grès (Bouches-du-Rhône) – Fusillé par les Allemands le 23 août 1944 à Arles (Bouches-du-Rhône)
Apprenti ajusteur au service du Matériel, aux Ateliers d’Arles, François Benson, dit « Francis « , est exécuté à Arles par les Allemands, à l’âge de 28 ans. Il est fusillé et son corps, criblé de balles, est retrouvé le lendemain dans un fossé, chemin des Amulettes, au nord de la ville.
Reconnu « Mort pour la France « , il figure parmi les cheminots victimes de la Seconde Guerre mondiale dont le nom est inscrit sur la plaque de bronze des « Agents des Ateliers d’Arles », d’abord apposée sur une stèle dans l’enceinte des ateliers, puis déplacée à la gare voyageurs. Le 18 novembre 1944, la délégation spéciale d’Arles décide de donner son nom au chemin des Amulettes, perpétuant ainsi la mémoire de son sacrifice.
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BARBIER Louis (30 mars 1889 – 17 juin 1915 )

BARBIER Louis, Amédée – né le 30 mars 1889 en Arles (Mas des muses, dans la Crau) – Tué à l’ennemi le 17 juin 1915 à Neuville-Saint-Waast (Pas-de-Calais) « Affecté spécial » au P.L.M., Louis Barbier, était « mortaiseur » (menuisier) aux Ateliers d’Arles, quand il a été remis à disposition de l’autorité militaire le 1er novembre 1914. Soldat […]

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BARBIER Louis, Amédée – né le 30 mars 1889 en Arles (Mas des muses, dans la Crau) – Tué à l’ennemi le 17 juin 1915 à Neuville-Saint-Waast (Pas-de-Calais)
« Affecté spécial » au P.L.M., Louis Barbier, était « mortaiseur » (menuisier) aux Ateliers d’Arles, quand il a été remis à disposition de l’autorité militaire le 1er novembre 1914. Soldat au 153e Régiment d’infanterie, il meurt à 26 ans. Il reçoit la mention « Mort pour la France »,
Mémoire

BRICHLER André Lucien (7 janvier 1894 – 23 novembre 1944)

BRICHLER André Lucien  Né le 7 janvier 1894 à Hultehouse (Moselle), mort le 23 novembre 1944 à Cronenbourg (Strasbourg, Bas-Rhin). Ouvrier aux ateliers de Bischheim, en Alsace-Moselle annexée, André Lucien Brichler est congédié le 1er septembre 1942 à la suite de son refus d’entrer dans une organisation nazie, obligation imposée aux habitants dans le cadre […]

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BRICHLER André Lucien 

Né le 7 janvier 1894 à Hultehouse (Moselle), mort le 23 novembre 1944 à Cronenbourg (Strasbourg, Bas-Rhin).

Ouvrier aux ateliers de Bischheim, en Alsace-Moselle annexée, André Lucien Brichler est congédié le 1er septembre 1942 à la suite de son refus d’entrer dans une organisation nazie, obligation imposée aux habitants dans le cadre de la germanisation des anciens départements français. Fiché par la police, il est arrêté le 17 septembre 1944 par la Gestapo et interné comme otage, d’abord au camp de travaux forcés d’Iffelsheim (pays de Bade), puis quinze jours plus tard dans un autre camp près de Gaggenau, avant d’être transféré le 18 octobre au fort Kléber à Wolfisheim, près de Strasbourg (Bas-Rhin). Il est finalement libéré le 22 novembre. Revenu chez lui, dès le lendemain, il participe à la libération de Strasbourg par les troupes françaises. Il sert notamment de guide à un groupe de soldats français de la division Leclerc chargé de venir à bout d’un nid de résistance allemand sur une place du quartier de Cronenbourg.
C’est alors qu’il est pris entre deux feux lors du combat. Touché, il est tué sur le coup. Le grand monument à l’entrée des ateliers de Bischheim honore sa mémoire.

Sources : SHD DAVCC, 21 P 33847 ; RM ; CGC.

Mémoire

HUCKENDUBLER Jean-Claude (1923-2014)

Jean-Claude Huckendubler  (1923-2014) Né en 1921, Jean-Claude Huckendubler entre à la SNCF au service de l’Exploitation en janvier 1943 après une licence en droit et un diplôme de l’école libre des sciences politiques ; il échappe ainsi au service du travail obligatoire : convoqué par les autorités allemandes, il répond : « Moi je ne pars pas. Je suis […]

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Jean-Claude Huckendubler  (1923-2014)

Né en 1921, Jean-Claude Huckendubler entre à la SNCF au service de l’Exploitation en janvier 1943 après une licence en droit et un diplôme de l’école libre des sciences politiques ; il échappe ainsi au service du travail obligatoire : convoqué par les autorités allemandes, il répond : « Moi je ne pars pas. Je suis cheminot. » 

Il multiplie les gestes qui témoignent de son refus de l’occupation sans rejoindre un mouvement ou un réseau de Résistance : par exemple il coupe des lignes de téléphone de campagne allemandes et fournit des informations précieuses sur les mouvements de troupes à Villeneuve-Saint-Georges, à Badan, à Laroche-Migennes où il est en formation, bien qu’il choisisse de rester « discret » et ne soit pas assimilé à un mouvement organisé : ses engagements personnels, pris dès 1940, se sont poursuivis à la SNCF. En juin 1944, il a vécu les premières heures du Débarquement à Laroche-Migennes, avant de revenir à Paris. À la Libération de Paris, Huckendubler a rejoint les FFI et était au poste de commandement de la circulation du réseau Sud-Est. Après quinze jours passés dans les FFI, il s’est aussitôt engagé pour la durée de la guerre, le 9 septembre, dans la 2e Division Blindée, au 501e régiment de chars de combat qui participe à la bataille d’Alsace et à la libération de Strasbourg. De Berchtesgaden, il rapportera comme unique prise de guerre un ouvrage de prestige publié par la Deutsche Reichsbahn à l’occasion du centenaire des chemins de fer allemands en 1935. 

Démobilisé, il retourne à la SNCF où il entre au Service des approvisionnements qu’il quittera à sa retraite. 

Source : entretien avec Jean-Claude Huckendubler, 9 février 2000, Rails et histoire 

Mémoire

Les cheminots résistants en Alsace : la figure de Georges Wodli (15 juillet 1900 – 1er avril 1943)

Georges Wodli (15 juillet 1900 – 1er avril 1943) Georges Wodli, cheminot alsacien, n’a pas vu la libération de Strasbourg. Il reste l’une des figures les plus importantes de la résistance intérieure cheminote et du Parti communiste français.  Fils de cheminot, George Wodli est mobilisé à 18 ans dans la marine allemande au début de […]

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Georges Wodli (15 juillet 1900 1er avril 1943)

Georges Wodli. Coll. IHS-CGT cheminots, 15 Fi 2.

Georges Wodli, cheminot alsacien, n’a pas vu la libération de Strasbourg. Il reste l’une des figures les plus importantes de la résistance intérieure cheminote et du Parti communiste français. 

Fils de cheminot, George Wodli est mobilisé à 18 ans dans la marine allemande au début de la Première Guerre mondiale. Il prend part à un soulèvement spartakiste à Kiel. À la fin de la guerre, rentré à Bischheim dans une Alsace redevenue française, il reprend sa place d’ajusteur aux ateliers du matériel de Bischheim du nouveau réseau d’Alsace et de Lorraine. 

À la fin de son service militaire en 1922, il adhère à la Section française de l’Internationale communiste (SFIC) et entre en 1930 au bureau de la Région d’Alsace-Lorraine du Parti communiste. La même année, il entreprend un voyage en URSS, et devient également secrétaire général de l’Union des cheminots d’Alsace-Lorraine à la CGTU, puis à la CGT réunifiée. Dès 1933, il milite contre la montée du fascisme notamment en aidant la résistance des communistes allemands. II est également membre du comité central du PCF de 1932 à 1937. 

Mobilisé et fait prisonnier, il s’évade en 1940 ce qui lui vaut une condamnation par contumace pour désertion. 

Le PCF étant interdit, il est chargé de coordonner les communistes de la zone annexée (Alsace-Moselle) et revient en Alsace en 1941, sous le pseudonyme de « Jules ». Il devient le délégué interrégional du comité central clandestin pour l’Alsace et la Lorraine. Avec ses adjoints Georges Mattern, lui aussi ajusteur à Bischheim, et Jean Burger, il dirige un réseau du groupe Mario qui organise la résistance en Moselle : sabotage de l’exploitation ferroviaire, passages clandestins des frontières, évasions, diffusion de tracts, édition bilingue clandestine de L’Humanité. 

Georges Wodli est arrêté en 1941, interrogé et incarcéré avant d’être transféré en janvier 1943 au camp de « sécurité » de Schirmeck, en Alsace annexée, où il est mis au secret ; il est torturé au siège de la Gestapo à Strasbourg. Exécuté ou mort de ses blessures – les circonstances de sa mort ne sont pas élucidées –, il est reconnu « mort en déportation » et fait chevalier de la Légion d’honneur à titre posthume avec le grade de sous-lieutenant et décoré de la Croix de guerre avec palmes et de la Médaille de la Résistance. Il est le symbole de la résistance communiste et de la résistance des cheminots en Alsace-Lorraine.

 

Service Archives Documentation du Groupe SNCF, Centre national des archives du personnel, Béziers, MIC2000 004537

 

Acte de naissance de Georges WODLI, AD 67, registre des actes de naissance de la commune de Schweighouse-sur-Moder, côte 4E 468-6

 

Service Archives Documentation du Groupe SNCF, Centre national des archives du personnel, Béziers, 1999 005 EST 0084 006
Mémoire

SCHUTZ Jules

SCHUTZ Jules  Inspecteur principal, chef de l’arrondissement de l’Exploitation à Strasbourg  Titulaire d’un diplôme d’ingénieur, Jules Schutz est né à Strasbourg en 1887. Il entre aux chemins de fer allemands en 1914 et déroule à Strasbourg à partir de 1920 une carrière de cadre du service de l’Exploitation. En 1949, quand il doit prendre sa […]

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SCHUTZ Jules 

Inspecteur principal, chef de l’arrondissement de l’Exploitation à Strasbourg 

Titulaire d’un diplôme d’ingénieur, Jules Schutz est né à Strasbourg en 1887. Il entre aux chemins de fer allemands en 1914 et déroule à Strasbourg à partir de 1920 une carrière de cadre du service de l’Exploitation. En 1949, quand il doit prendre sa retraite au grade d’ingénieur principal, il indique avoir été « fortement sinistré », son logement ayant été occupé et déménagé pendant son absence de Strasbourg durant l’occupation.

Citation à l’ordre de la Division, croix de guerre avec étoile d’argent :  

« Haut fonctionnaire de la Société Nationale des Chemins de Fer désigné pour assurer les fonctions de Commissaire Technique de la Sous-Commission n° 8 à STRASBOURG au moment de la pénétration en ALSACE, a suivi les avant-gardes de la 7ème Armée U.S. au plus près. Était à SARREBOURG dès le 21 novembre alors que la ville se trouvait encore sous le feu de l’ennemi qui l’évacuait à peine. 

Le 24 novembre au matin, a eu l’honneur d’être le 1er fonctionnaire français rentré à Strasbourg. A assuré dans des conditions particulièrement brillantes ses hautes fonctions malgré la proximité immédiate de l’ennemi, dont les batteries et l’aviation, tant à Sarrebourg qu’à Strasbourg, prenaient à partie les organisations ferroviaires et les postes de commandement.  

Par son action personnelle et l’allant avec lequel il a poussé au plus près des lignes ses reconnaissances techniques, a été l’un des principaux artisans de la reprise rapide du trafic, permettant aux trains militaires d’atteindre STRASBOURG moins d’un mois après la libération de la ville et jouant ainsi un rôle extrêmement important dans la poussée en avant des ressources nécessaires aux armées alliées. » 

Service Archives Documentation du Groupe SNCF, Centre national des archives historiques de la SNCF, Le Mans, 0118 LM0031/004 (vue 109)
Centre des Archives du personnel de la SNCF, Béziers, MIC 1996/10846/002
Centre des Archives du personnel de la SNCF, Béziers, MIC 1996/10846/003

 

Mémoire

FALLINGER Joseph

FALLINGER Joseph  Contrôleur technique à Strasbourg [service Exploitation]  Citation à l’ordre du régiment (croix de guerre avec étoile de bronze) : « Dans la période critique de janvier 1945 où Strasbourg a été menacée d’encerclement par l’armée allemande et en particulier pendant la journée du 3 janvier 1945 – où l’évacuation de Strasbourg était amorcée – […]

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FALLINGER Joseph 

Contrôleur technique à Strasbourg [service Exploitation] 

Citation à l’ordre du régiment (croix de guerre avec étoile de bronze) :

« Dans la période critique de janvier 1945 où Strasbourg a été menacée d’encerclement par l’armée allemande et en particulier pendant la journée du 3 janvier 1945 – où l’évacuation de Strasbourg était amorcée – a dirigé avec calme, sang-froid et dévouement la permanence, dont le travail de régulation était particulièrement difficile et délicat. Par son exemple et son action, a contribué pour une part importante au maintien du trafic militaire essentiel pour la bataille finale contre l’Allemagne. » 

Service Archives Documentation du Groupe SNCF, Centre national des archives historiques de la SNCF, Le Mans, 0118 LM 0031-004 (vue 42)
Mémoire

GROSHENNY Maurice

GROSHENNY Maurice Inspecteur divisionnaire de 2e classe à Strasbourg [service voie et bâtiments]  Né en 1913 à Guebwiller, titulaire d’un baccalauréat mathématiques et d‘une licence en droit, Maurice Groshenny a pris sa retraite en 1976 comme directeur adjoint de la région SNCF de Strasbourg. Il était entré à la Compagnie des chefs de fer de […]

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GROSHENNY Maurice

Inspecteur divisionnaire de 2e classe à Strasbourg [service voie et bâtiments] 

Né en 1913 à Guebwiller, titulaire d’un baccalauréat mathématiques et d‘une licence en droit, Maurice Groshenny a pris sa retraite en 1976 comme directeur adjoint de la région SNCF de Strasbourg. Il était entré à la Compagnie des chefs de fer de l’Est en janvier 1937, un an avant la constitution de la SNCF. Il quitta le poste de commandement de Charleville pour rejoindre celui de Strasbourg en décembre 1944.

Citation à l’ordre du régiment (croix de guerre avec étoile de bronze) :

« Prenant en main l’organisation du poste de commandement du 8e arrondissement dès la libération de Strasbourg, a déployé une activité de tous les instants pour rétablir dans les moindres délais la circulation de trains militaires. Par ses qualités de chef, son action exemplaire et son énergie, a stimulé ses subordonnés dont il a obtenu des résultats remarquables. A contribué pour une large part à assurer sans défaillance des transports militaires d’une importance primordiale alimentant la bataille finale contre l’Allemagne. » 

 

Service Archives Documentation du Groupe SNCF, Centre national des archives historiques de la SNCF, Le Mans, 0118 LM0031/004 (vue 48)
Service Archives Documentation du Groupe SNCF, Centre national des archives du personnel, Béziers, 1998/015/CRCS/0302/003

 

Mémoire

RÈBRE Henri

RÈBRE Henri  Ouvrier ajusteur aux Ateliers de Bischheim    Né en 1898 à La Broque (Bas-Rhin), Henri Rèbre est entré en 1919 comme mineur ouvrier ajusteur à l’essai à Bischheim. Il a quitté les ateliers en 1957 pour la retraite. Cité à l’ordre du régiment, croix de guerre avec étoile de bronze  « Soldat F.F.I. du Bas-Rhin […]

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RÈBRE Henri 

Ouvrier ajusteur aux Ateliers de Bischheim   

Né en 1898 à La Broque (Bas-Rhin), Henri Rèbre est entré en 1919 comme mineur ouvrier ajusteur à l’essai à Bischheim. Il a quitté les ateliers en 1957 pour la retraite.

Cité à l’ordre du régiment, croix de guerre avec étoile de bronze 

« Soldat F.F.I. du Bas-Rhin du groupe sanitaire du Bataillon de Couverture du Rhin, a contribué à mettre en route, dès la rentrée des Troupes Françaises à Strasbourg le 23 novembre 1944, le service sanitaire préparé dans la clandestinité. Pour ce faire, a réquisitionné de force des ambulances allemandes et a, sous le feu ennemi, soigné avec beaucoup de dévouement, des blessés militaires et civils, puis les a transportés dans les hôpitaux. S’est dévoué en janvier 1945 en allant cherché les blessés sur la berge du Rhin battue par les mitrailleuses allemandes. » 

Service Archives Documentation du Groupe SNCF, Centre national des archives historiques de la SNCF, Le Mans, 0118 LM0031/004 (vues 101-102)