CAUSSIGNAC André, Jean, Casimir – né le 6 juin 1894 à Alais (Alès, Gard) – Tué à l’ennemi le 22 octobre 1915 à Nieuport (province de Flandre occidentale, Belgique) Ajusteur au service du Matériel, aux Ateliers d’Arles du P.L.M., André Caussignac est incorporé comme apprenti marin sans spécialité (matricule 60933-5), il rejoint le 1er Régiment […]
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CAUSSIGNAC André, Jean, Casimir – né le 6 juin 1894 à Alais (Alès, Gard) – Tué à l’ennemi le 22 octobre 1915 à Nieuport (province de Flandre occidentale, Belgique)
Ajusteur au service du Matériel, aux Ateliers d’Arles du P.L.M., André Caussignac est incorporé comme apprenti marin sans spécialité (matricule 60933-5), il rejoint le 1er Régiment de fusiliers marins, au sein du 5e D.E.F.
Le 22 octobre 1915, il tombe au champ d’honneur en « faisant courageusement son devoir », selon la citation qui accompagne l’attribution de la Médaille militaire.
Il meurt à 21 ans. Il reçoit la mention « Mort pour la France ».
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CARTIER Louis (20 janvier 1891 – 24 septembre 1914)
CARTIER Louis, Jean – né le 20 janvier 1891 à Arles (Bouches-du-Rhône) – Mort des suites de blessures de guerre le 24 septembre 1914 à Lyon (Rhône) Ajusteur au service du Matériel, aux Ateliers d’Arles du P.L.M., Louis Cartier est mobilisé comme infirmier au 7e Régiment du Génie. Gravement blessé au cours des combats, il […]
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CARTIER Louis, Jean – né le 20 janvier 1891 à Arles (Bouches-du-Rhône) – Mort des suites de blessures de guerre le 24 septembre 1914 à Lyon (Rhône)
Ajusteur au service du Matériel, aux Ateliers d’Arles du P.L.M., Louis Cartier est mobilisé comme infirmier au 7e Régiment du Génie. Gravement blessé au cours des combats, il est transporté à l’hôpital militaire Desgenettes, à Lyon, où il meurt du tétanos consécutif à ses blessures le 24 septembre 1914, âgé de 23 ans.
Il reçoit la mention « Mort pour la France « .
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BLANC Antoine (20 mars 1893 – 13 juin 1918)
BLANC Antoine, François – né le 20 mars 1893 aux Arcs (Var) – Tué à l’ennemi le 13 juin 1918 à Dickebusch (province de Flandre occidentale, Belgique) Affecté spécial au P.L.M., Antoine Blanc travaillait au service du Matériel, aux Ateliers d’Arles. Incorporé au 63e Bataillon de chasseurs à pied, il prend part aux combats sur […]
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BLANC Antoine, François – né le 20 mars 1893 aux Arcs (Var) – Tué à l’ennemi le 13 juin 1918 à Dickebusch (province de Flandre occidentale, Belgique)
Affecté spécial au P.L.M., Antoine Blanc travaillait au service du Matériel, aux Ateliers d’Arles. Incorporé au 63e Bataillon de chasseurs à pied, il prend part aux combats sur le front belge. Le 13 juin 1918, il est tué à l’ennemi lors de l’attaque de Ridge-Wood, près de Dickebusch à l’âge de 25 ans.
Il reçoit la mention « Mort pour la France ».
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BENSON François (30 mai 1916 – 23 août 1944)
BENSON François, Marius – né le 30 mai 1916 à Saint-Étienne-du-Grès (Bouches-du-Rhône) – Fusillé par les Allemands le 23 août 1944 à Arles (Bouches-du-Rhône) Apprenti ajusteur au service du Matériel, aux Ateliers d’Arles, François Benson, dit « Francis « , est exécuté à Arles par les Allemands, à l’âge de 28 ans. Il est fusillé et son […]
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BENSON François, Marius – né le 30 mai 1916 à Saint-Étienne-du-Grès (Bouches-du-Rhône) – Fusillé par les Allemands le 23 août 1944 à Arles (Bouches-du-Rhône)
Apprenti ajusteur au service du Matériel, aux Ateliers d’Arles, François Benson, dit « Francis « , est exécuté à Arles par les Allemands, à l’âge de 28 ans. Il est fusillé et son corps, criblé de balles, est retrouvé le lendemain dans un fossé, chemin des Amulettes, au nord de la ville.
Reconnu « Mort pour la France « , il figure parmi les cheminots victimes de la Seconde Guerre mondiale dont le nom est inscrit sur la plaque de bronze des « Agents des Ateliers d’Arles », d’abord apposée sur une stèle dans l’enceinte des ateliers, puis déplacée à la gare voyageurs. Le 18 novembre 1944, la délégation spéciale d’Arles décide de donner son nom au chemin des Amulettes, perpétuant ainsi la mémoire de son sacrifice.
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BERNARDI Léopold (13 mars 1889 – 12 janvier 1916)
BERNARDI Léopold, Henri, Auguste – né le 13 mars 1889 à Orange (Vaucluse) – Tué à l’ennemi le 12 janvier 1915 à Flirey (Meurthe-et-Moselle). « Affecté spécial » au P.L.M., Léopold Bernardi était manoeuvre aux Ateliers d’Arles lorsqu’il fut remis à la disposition de l’autorité militaire le 1er novembre 1914. Mobilisé au 24e Bataillon de chasseurs alpins, […]
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BERNARDI Léopold, Henri, Auguste – né le 13 mars 1889 à Orange (Vaucluse) – Tué à l’ennemi le 12 janvier 1915 à Flirey (Meurthe-et-Moselle). « Affecté spécial » au P.L.M., Léopold Bernardi était manoeuvre aux Ateliers d’Arles lorsqu’il fut remis à la disposition de l’autorité militaire le 1er novembre 1914. Mobilisé au 24e Bataillon de chasseurs alpins, puis versé au 141e Régiment d’infanterie, il sert comme soldat au 163e Régiment d’infanterie. Il meurt à 25 ans. Décoré de la médaille militaire, il reçoit la mention « Mort pour la France ».
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BARBIER Louis (30 mars 1889 – 17 juin 1915 )
BARBIER Louis, Amédée – né le 30 mars 1889 en Arles (Mas des muses, dans la Crau) – Tué à l’ennemi le 17 juin 1915 à Neuville-Saint-Waast (Pas-de-Calais) « Affecté spécial » au P.L.M., Louis Barbier, était « mortaiseur » (menuisier) aux Ateliers d’Arles, quand il a été remis à disposition de l’autorité militaire le 1er novembre 1914. Soldat […]
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BARBIER Louis, Amédée – né le 30 mars 1889 en Arles (Mas des muses, dans la Crau) – Tué à l’ennemi le 17 juin 1915 à Neuville-Saint-Waast (Pas-de-Calais)
« Affecté spécial » au P.L.M., Louis Barbier, était « mortaiseur » (menuisier) aux Ateliers d’Arles, quand il a été remis à disposition de l’autorité militaire le 1er novembre 1914. Soldat au 153e Régiment d’infanterie, il meurt à 26 ans. Il reçoit la mention « Mort pour la France »,
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A la mémoire des cheminots arlésiens morts pour la France
Sur ce monument à Arles, figurent le nom des 39 cheminots qui travaillaient à Arles et qui sont morts par faits de guerre pendant la Seconde Guerre mondiale, quel que soit leur service de l’époque (Matériel et Traction, Exploitation, Voie et Bâtiments) ou leur fonction. BARBIER Louis BELNARDI Léopold BENSON François BESSUCO Charles BLANC Antoine […]
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Sur ce monument à Arles, figurent le nom des 39 cheminots qui travaillaient à Arles et qui sont morts par faits de guerre pendant la Seconde Guerre mondiale, quel que soit leur service de l’époque (Matériel et Traction, Exploitation, Voie et Bâtiments) ou leur fonction.
La gare de Paris Saint-Lazare : entre histoire, art et modernité
Symbole du Paris moderne et point de convergence de l’histoire, de l’art et du mouvement, la gare Saint-Lazare est bien plus qu’un nœud ferroviaire. Implantée au cœur du quartier du même nom, dont elle hérite le nom et la mémoire, elle incarne l’élan du XIXe siècle vers le progrès urbain et industriel. Véritable théâtre du […]
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Symbole du Paris moderne et point de convergence de l’histoire, de l’art et du mouvement, la gare Saint-Lazare est bien plus qu’un nœud ferroviaire. Implantée au cœur du quartier du même nom, dont elle hérite le nom et la mémoire, elle incarne l’élan du XIXe siècle vers le progrès urbain et industriel. Véritable théâtre du quotidien parisien en constante métamorphose, la gare raconte l’évolution de la capitale et, plus largement, de la société, des premiers convois de 1837 aux flux de ses 450 000 voyageurs quotidiens.
La gare Saint-Lazare tire son nom du Clos Saint-Lazare, un vaste domaine appartenant autrefois aux lazaristes, une congrégation religieuse fondée par saint Vincent de Paul au XVIIe siècle, dont elle occupe le terrain. La propriété comprenait un couvent, une ferme et un hôpital accueillant les pauvres et les lépreux. À la Révolution française, les biens ecclésiastiques sont confisqués et les terrains du Clos Saint-Lazare sont peu à peu construits.
D’abord nommée l’« Embarcadère de l’Ouest », la gare était en 1837 une structure provisoire en bois qui se trouvait au niveau de la place de l’Europe, dans le VIIIe arrondissement de Paris. Inaugurée sous le règne de Louis-Philippe, elle était prévue pour accueillir les voyageurs de la première ligne de chemin de fer entièrement dédiée au transport de voyageurs reliant Paris au Pecq puis à Saint-Germain-en-Laye.
Entre 1841 et 1853, la gare actuelle est construite à l’angle de la rue d’Amsterdam et de la rue Saint-Lazare, sous la direction de l’architecte Alfred Armand (1805-1888) et de l’ingénieur Eugène Flachat (1802-1873). La grande halle donnant vers la rue de Rome et la charpente de 40 mètres de long sans point d’appui sont conçues par Flachat en 1852.
En 1867, sous Napoléon III, la gare est agrandie pour la première fois lors de l’Exposition universelle. En 1889, une nouvelle rénovation menée par l’architecte Juste Lisch (1828-1910) lui donne son aspect actuel, marqué par une façade classique en symétrie, donnant sur deux cours consacrées à l’époque au voitures – la cour du Havre et la cour de Rome -, la prolongation de ses halles métalliques, l’agrandissement de la salle des pas perdus et la construction de l’hôtel Terminus, aujourd’hui connu sous le nom de Hilton Paris Opéra.
« Gare Saint-Lazare, Cour de Rome – Escalier en bois, 2 mars 1885 », Album Chemins de fer de l’Ouest. Gare Saint-Lazare (ancienne gare 1885-1887), photographies de Louis-Emile Durandelle, SNCF, SARDO, Centre national des Archives historiques
« Gare Saint-Lazare, Salle des bagages – Escalier des salles d’attente, Juillet 1887 », Album Chemins de fer de l’Ouest. Gare Saint-Lazare (ancienne gare 1885-1887), photographies de Louis-Emile Durandelle, SNCF, SARDO, Centre national des Archives historiques
Sur les pas des impressionnistes
Inscrite au titre des monuments historiques dès 1979, la gare Saint-Lazare a été une source d’inspiration pour de nombreux artistes, en particulier les peintres impressionnistes. Les vapeurs des locomotives et le métal se prêtent à la rêverie des paysages industriels et font découvrir une perception nouvelle du beau qui nous entoure. Ainsi Emile Zola (1840-1902) écrit à propos des peintres de son époque : “Nos artistes doivent trouver la poésie des gares, comme leurs pères ont trouvé celle des forêts et des fleuves”
Le premier à s’y être intéressé est Edouard Manet (1832-1883) dont le tableau Le chemin de fer, peint entre 1872 et 1873, a guidé les pas de Gustave Caillebotte (1848-1894) et Claude Monet (1840-1926).
Fasciné par l’ambiance industrielle de la Gare Saint-Lazare et les jeux de lumière sous la verrière, Claude Monet réalise douze toiles la représentant en 1877.
Claude Monet, La gare Saint-Lazare : la ligne de Normandie, 1877, Londres, National Gallery, Public domain, via Wikimedia Commons
Claude Monet, Arrivée du train de Normandie, Gare Saint-Lazare, 1877, Chicago The Art Institute of Chicago, Public domain, via Wikimedia Commons
Édouard Manet, Gustave Caillebotte et Norbert Goeneutte (1854-1894) ont eux aussi immortalisé la gare et ses environs dans leurs œuvres, en capturant la vie trépidante de ce carrefour ferroviaire.
Gustave Caillebotte, Sur le pont de l’Europe, 1876-1880, Fort Worth, Texas, Kimbell, Art Museum , Public domain, via Wikimedia Commons
Norbert Goeneutte, Le Pont de l’Europe et la Gare Saint-Lazare, 1888, Baltimore, The Baltimore Museum of Art, Public domain, via Wikimedia Commons
La nouvelle gare Saint-Lazare
Face à l’augmentation du trafic ferroviaire qui quadruple dès la fin du XIXe siècle, la gare Saint-Lazare a dû s’adapter. Elle reste longtemps la principale gare de banlieue et la première en nombre de voyageurs.
Après quinze ans de travaux, la nouvelle Gare Saint-Lazare est rénovée afin de moderniser ses infrastructures et d’améliorer la circulation des voyageurs sur plusieurs niveaux. Inaugurée en 2012, elle est devenue une gare ouverte sur la ville et adaptée à la croissance des flux de voyageurs avec sa galerie marchande et ses infrastructures dédiés aux bus et aux métros.
Aujourd’hui, elle est la deuxième gare d’Europe en termes de fréquentation, avec environ 450 000 voyageurs par jour et plus de 1 700 trains quotidiens.
Lors de la rénovation de la gare en 2011, 114 verres peints ont été redécouverts. Ils ont été réalisés lors des aménagements entrepris dans la gare en 1927, puis nettoyés de l’humidité et de la rouille et restaurés – un travail qui a duré six ans. Aujourd’hui situées en hauteur de la salle des pas perdus, elles sont une invitation au voyage… mais aussi au voyage dans le temps ! Tous représentent une destination desservie par Saint-Lazare en 1930, l’année où ont été posées les verrières. On s’étonne de retrouver Perros-Guirec, Saint-Thégonnec ou Brest pour la Bretagne, mais aussi Bordeaux, La Rochelle, Saintes ou Thouars. Plus étonnant encore : Londres et New York reliées par les ports de Dieppe et Cherbourg au départ de Saint-Lazare.
Ces peintures sur verre sont l’œuvre de Charles Sarteur, né à Domfront en 1874. Fils de cheminot, lui-même ingénieur aux chemins de fer, il est affecté à la direction des travaux et participe directement à la restauration de Saint-Lazare en 1927-1928. Peintre, aquarelliste et sculpteur amateur de talent, admirateur de Van Gogh, Sarteur mêle son savoir-faire technique à une sensibilité artistique marquée par l’Art nouveau. Il en reprend les lignes pures et l’élégance dépouillée, privilégiant des teintes brunes et ocres. Comme les fresques de la gare de Lyon, ces verrières témoignent d’une époque où la culture ferroviaire nourrissait aussi l’imaginaire visuel des voyageurs.
Comme chaque année, vous pourrez visiter la Gare Saint-Lazare à l’occasion des Journées européennes du Patrimoine qui auront lieu les 19,20 et 21 septembre 2025. Ne manquez pas cette occasion rare de plonger dans l’histoire de la gare et de découvrir ses coulisses !
La gare de l’Est à Paris : un lieu de départ, une mémoire en mouvement
À découvrir sur France Culture : une série documentaire réalisée par Christine Lecerf et inspirée d’une idée de l’écrivain et éditeur Adam Biro. Intitulée « La gare de l’Est, allers et retours », ses quatre épisodes explorent l’histoire et les trajectoires des voyageurs de cette gare qui reste un repère dans leurs vies. Cette œuvre, à laquelle […]
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À découvrir sur France Culture: une série documentaire réalisée par Christine Lecerf et inspirée d’une idée de l’écrivain et éditeur Adam Biro. Intitulée « La gare de l’Est, allers et retours », ses quatre épisodes explorent l’histoire et les trajectoires des voyageurs de cette gare qui reste un repère dans leurs vies. Cette œuvre, à laquelle nous sommes heureux d’avoir participé, met en lumière la symbolique de cet espace où mémoire et transit s’entrelacent. Une belle occasion de comprendre comment la gare de l’Est, au-delà de sa fonction ferroviaire et de son rôle de monument urbain, participe à la construction d’une mémoire collective en perpétuel mouvement.
Au carrefour des époques
La gare de l’Est est l’une des gares les plus emblématiques de Paris car elle n’a changé ni de site ni d’aspect depuis l’ouverture de la ligne de Paris à Strasbourg, à la différence de toutes ses grandes voisines. Située dans le Xe arrondissement, elle occupe une place importante dans le réseau ferroviaire français et européen. Depuis 175 ans, elle est le témoin privilégié des grands mouvements de l’Histoire et des représentations collectives qui lui sont associées.
Aux portes de l’Est européen
Lors de son inauguration en 1849, la gare de l’Est – alors appelée gare de Strasbourg, car la Compagnie de l’Est n’a pas encore développé son réseau – s’impose comme une ouverture vers l’outre-Rhin. Très vite, elle devient un point de passage stratégique pour les échanges commerciaux, les migrations et les bouleversements géopolitiques. À partir de 1883, elle est associée au célèbre Orient-Express, train de légende reliant Paris à Constantinople et nourrissant un imaginaire tourné vers le voyage et l’Orient.
La gare est également marquée par l’histoire militaire. En 1914, c’est depuis ses quais que partent les mobilisés parisiens vers le front de l’Est, une scène symbolisée par la toile monumentale surnommée « Le Départ des poilus, août 1914 » de l’Américain Albert Herter, offerte par l’artiste à la France en 1926 en souvenir de son fils aîné pour être placée dans la gare où elle est toujours. Pendant la Seconde Guerre mondiale, elle est un point de passageclé pour la mobilisation puis le point de départ des trajets vers le Reich : dignitaires allemands, mais aussi prisonniers, déportés résistants, travailleurs forcés sont passés par ses halls.
Un lieu de transit et de transformation
Aujourd’hui, la gare de l’Est demeure un carrefour ferroviaire majeur. Avec l’arrivée du TGV Est-Européen en 2007, elle s’adapte aux évolutions du transport et renforce son rôle de porte d’entrée vers l’Europe centrale. Son architecture du XIXe siècle, renouvelée en 1931 par des agrandissements résolument Art déco, s’enrichit alorsd’aménagements plus contemporains qui témoignent de son perpétuel renouveau.
Mais la gare n’est pas seulement un lieu de passage. Elle incarne aussi une histoire en perpétuel mouvement. Depuis 2022, elle joue un rôle essentiel dans l’accueil des réfugiés ukrainiens qui fuient la guerre. Ce nouvel afflux illustre comment la gare continue d’être un acteur des grandes crises et circulations humaines.
Entre héritage et modernité
La gare de l’Est doit aujourd’hui répondre à plusieurs défis : l’adaptation aux nouvelles exigences écologiques du transport ferroviaire, la gestion des flux de voyageurs et la préservation de son patrimoine architectural. Elle poursuit ainsi sa transformation pour répondre aux enjeux contemporains tout en conservant son identité historique.