Sur ce monument en gare de Limoges figurent les noms des 42 cheminots qui travaillaient à Limoges et qui sont morts par faits de guerre pendant la Seconde Guerre mondiale, quel que soit leur service de l’époque (Matériel et Traction, Exploitation, Voie et Bâtiments) ou leur fonction. 9 sont morts sous les drapeaux, 7 en 1940, 2 en 1944-1945 ; 7 prisonniers de guerre sont morts en Allemagne ou de maladie après rapatriement ; parmi 2 travailleurs forcés, l’un est mort d’un accident du travail, l’autre arrêté, jugé et exécuté ; 4 sont morts par bombardements et un lors d’un attentat contre un train ; 16 sont morts en déportation de répression et 3 ont été exécutés en France sans jugement pour faits de résistance.
Vous trouverez ici les biographies des 20 cheminots victimes de la répression (exécutés et déportés) parues dans Thomas Fontaine (dir.), Les Cheminots victimes de la Répression (1940-1945), Livre Mémorial (Paris, Perrin-SNCF-Rails et histoire, 2017).