
Symbole du Paris moderne et point de convergence de l’histoire, de l’art et du mouvement, la gare Saint-Lazare est bien plus qu’un nœud ferroviaire. Implantée au cœur du quartier du même nom, dont elle hérite le nom et la mémoire, elle incarne l’élan du XIXe siècle vers le progrès urbain et industriel. Véritable théâtre du […]
Symbole du Paris moderne et point de convergence de l’histoire, de l’art et du mouvement, la gare Saint-Lazare est bien plus qu’un nœud ferroviaire. Implantée au cœur du quartier du même nom, dont elle hérite le nom et la mémoire, elle incarne l’élan du XIXe siècle vers le progrès urbain et industriel. Véritable théâtre du quotidien parisien en constante métamorphose, la gare raconte l’évolution de la capitale et, plus largement, de la société, des premiers convois de 1837 aux flux de ses 450 000 voyageurs quotidiens.
La gare Saint-Lazare tire son nom du Clos Saint-Lazare, un vaste domaine appartenant autrefois aux lazaristes, une congrégation religieuse fondée par saint Vincent de Paul au XVIIe siècle, dont elle occupe le terrain. La propriété comprenait un couvent, une ferme et un hôpital accueillant les pauvres et les lépreux. À la Révolution française, les biens ecclésiastiques sont confisqués et les terrains du Clos Saint-Lazare sont peu à peu construits.
D’abord nommée l’« Embarcadère de l’Ouest », la gare était en 1837 une structure provisoire en bois qui se trouvait au niveau de la place de l’Europe, dans le VIIIe arrondissement de Paris. Inaugurée sous le règne de Louis-Philippe, elle était prévue pour accueillir les voyageurs de la première ligne de chemin de fer entièrement dédiée au transport de voyageurs reliant Paris au Pecq puis à Saint-Germain-en-Laye.
Entre 1841 et 1853, la gare actuelle est construite à l’angle de la rue d’Amsterdam et de la rue Saint-Lazare, sous la direction de l’architecte Alfred Armand (1805-1888) et de l’ingénieur Eugène Flachat (1802-1873). La grande halle donnant vers la rue de Rome et la charpente de 40 mètres de long sans point d’appui sont conçues par Flachat en 1852.
En 1867, sous Napoléon III, la gare est agrandie pour la première fois lors de l’Exposition universelle. En 1889, une nouvelle rénovation menée par l’architecte Juste Lisch (1828-1910) lui donne son aspect actuel, marqué par une façade classique en symétrie, donnant sur deux cours consacrées à l’époque au voitures – la cour du Havre et la cour de Rome -, la prolongation de ses halles métalliques, l’agrandissement de la salle des pas perdus et la construction de l’hôtel Terminus, aujourd’hui connu sous le nom de Hilton Paris Opéra.
Inscrite au titre des monuments historiques dès 1979, la gare Saint-Lazare a été une source d’inspiration pour de nombreux artistes, en particulier les peintres impressionnistes. Les vapeurs des locomotives et le métal se prêtent à la rêverie des paysages industriels et font découvrir une perception nouvelle du beau qui nous entoure. Ainsi Emile Zola (1840-1902) écrit à propos des peintres de son époque : “Nos artistes doivent trouver la poésie des gares, comme leurs pères ont trouvé celle des forêts et des fleuves”
Le premier à s’y être intéressé est Edouard Manet (1832-1883) dont le tableau Le chemin de fer, peint entre 1872 et 1873, a guidé les pas de Gustave Caillebotte (1848-1894) et Claude Monet (1840-1926).
Fasciné par l’ambiance industrielle de la Gare Saint-Lazare et les jeux de lumière sous la verrière, Claude Monet réalise douze toiles la représentant en 1877.
Édouard Manet, Gustave Caillebotte et Norbert Goeneutte (1854-1894) ont eux aussi immortalisé la gare et ses environs dans leurs œuvres, en capturant la vie trépidante de ce carrefour ferroviaire.
Face à l’augmentation du trafic ferroviaire qui quadruple dès la fin du XIXe siècle, la gare Saint-Lazare a dû s’adapter. Elle reste longtemps la principale gare de banlieue et la première en nombre de voyageurs.
Après quinze ans de travaux, la nouvelle Gare Saint-Lazare est rénovée afin de moderniser ses infrastructures et d’améliorer la circulation des voyageurs sur plusieurs niveaux. Inaugurée en 2012, elle est devenue une gare ouverte sur la ville et adaptée à la croissance des flux de voyageurs avec sa galerie marchande et ses infrastructures dédiés aux bus et aux métros.
Aujourd’hui, elle est la deuxième gare d’Europe en termes de fréquentation, avec environ 450 000 voyageurs par jour et plus de 1 700 trains quotidiens.
Lors de la rénovation de la gare en 2011, 114 verres peints ont été redécouverts. Ils ont été réalisés lors des aménagements entrepris dans la gare en 1927, puis nettoyés de l’humidité et de la rouille et restaurés – un travail qui a duré six ans. Aujourd’hui situées en hauteur de la salle des pas perdus, elles sont une invitation au voyage… mais aussi au voyage dans le temps ! Tous représentent une destination desservie par Saint-Lazare en 1930, l’année où ont été posées les verrières. On s’étonne de retrouver Perros-Guirec, Saint-Thégonnec ou Brest pour la Bretagne, mais aussi Bordeaux, La Rochelle, Saintes ou Thouars. Plus étonnant encore : Londres et New York reliées par les ports de Dieppe et Cherbourg au départ de Saint-Lazare.
Ces peintures sur verre sont l’œuvre de Charles Sarteur, né à Domfront en 1874. Fils de cheminot, lui-même ingénieur aux chemins de fer, il est affecté à la direction des travaux et participe directement à la restauration de Saint-Lazare en 1927-1928. Peintre, aquarelliste et sculpteur amateur de talent, admirateur de Van Gogh, Sarteur mêle son savoir-faire technique à une sensibilité artistique marquée par l’Art nouveau. Il en reprend les lignes pures et l’élégance dépouillée, privilégiant des teintes brunes et ocres. Comme les fresques de la gare de Lyon, ces verrières témoignent d’une époque où la culture ferroviaire nourrissait aussi l’imaginaire visuel des voyageurs.
Comme chaque année, vous pourrez visiter la Gare Saint-Lazare à l’occasion des Journées européennes du Patrimoine qui auront lieu les 19,20 et 21 septembre 2025. Ne manquez pas cette occasion rare de plonger dans l’histoire de la gare et de découvrir ses coulisses !
Retrouvez aussi les histoires fascinantes des gares SNCF sur notre site :
À découvrir sur France Culture : une série documentaire réalisée par Christine Lecerf et inspirée d’une idée de l’écrivain et éditeur Adam Biro. Intitulée « La gare de l’Est, allers et retours », ses quatre épisodes explorent l’histoire et les trajectoires des voyageurs de cette gare qui reste un repère dans leurs vies. Cette œuvre, à laquelle […]
À découvrir sur France Culture : une série documentaire réalisée par Christine Lecerf et inspirée d’une idée de l’écrivain et éditeur Adam Biro. Intitulée « La gare de l’Est, allers et retours », ses quatre épisodes explorent l’histoire et les trajectoires des voyageurs de cette gare qui reste un repère dans leurs vies. Cette œuvre, à laquelle nous sommes heureux d’avoir participé, met en lumière la symbolique de cet espace où mémoire et transit s’entrelacent. Une belle occasion de comprendre comment la gare de l’Est, au-delà de sa fonction ferroviaire et de son rôle de monument urbain, participe à la construction d’une mémoire collective en perpétuel mouvement.
La gare de l’Est est l’une des gares les plus emblématiques de Paris car elle n’a changé ni de site ni d’aspect depuis l’ouverture de la ligne de Paris à Strasbourg, à la différence de toutes ses grandes voisines. Située dans le Xe arrondissement, elle occupe une place importante dans le réseau ferroviaire français et européen. Depuis 175 ans, elle est le témoin privilégié des grands mouvements de l’Histoire et des représentations collectives qui lui sont associées.
Lors de son inauguration en 1849, la gare de l’Est – alors appelée gare de Strasbourg, car la Compagnie de l’Est n’a pas encore développé son réseau – s’impose comme une ouverture vers l’outre-Rhin. Très vite, elle devient un point de passage stratégique pour les échanges commerciaux, les migrations et les bouleversements géopolitiques. À partir de 1883, elle est associée au célèbre Orient-Express, train de légende reliant Paris à Constantinople et nourrissant un imaginaire tourné vers le voyage et l’Orient.
La gare est également marquée par l’histoire militaire. En 1914, c’est depuis ses quais que partent les mobilisés parisiens vers le front de l’Est, une scène symbolisée par la toile monumentale surnommée « Le Départ des poilus, août 1914 » de l’Américain Albert Herter, offerte par l’artiste à la France en 1926 en souvenir de son fils aîné pour être placée dans la gare où elle est toujours. Pendant la Seconde Guerre mondiale, elle est un point de passage clé pour la mobilisation puis le point de départ des trajets vers le Reich : dignitaires allemands, mais aussi prisonniers, déportés résistants, travailleurs forcés sont passés par ses halls.
Aujourd’hui, la gare de l’Est demeure un carrefour ferroviaire majeur. Avec l’arrivée du TGV Est-Européen en 2007, elle s’adapte aux évolutions du transport et renforce son rôle de porte d’entrée vers l’Europe centrale. Son architecture du XIXe siècle, renouvelée en 1931 par des agrandissements résolument Art déco, s’enrichit alors d’aménagements plus contemporains qui témoignent de son perpétuel renouveau.
Mais la gare n’est pas seulement un lieu de passage. Elle incarne aussi une histoire en perpétuel mouvement. Depuis 2022, elle joue un rôle essentiel dans l’accueil des réfugiés ukrainiens qui fuient la guerre. Ce nouvel afflux illustre comment la gare continue d’être un acteur des grandes crises et circulations humaines.
La gare de l’Est doit aujourd’hui répondre à plusieurs défis : l’adaptation aux nouvelles exigences écologiques du transport ferroviaire, la gestion des flux de voyageurs et la préservation de son patrimoine architectural. Elle poursuit ainsi sa transformation pour répondre aux enjeux contemporains tout en conservant son identité historique.
À l’occasion de la Journée Internationale des droits des femmes, la SNCF, mécène de la Mission Libération, rend hommage à celles qui ont marqué à la fois l’histoire du rail et celle de la Résistance. Retour sur l’histoire de femmes cheminotes qui se sont engagées et ont joué un rôle-clé dans ce combat : Suzanne […]
À l’occasion de la Journée Internationale des droits des femmes, la SNCF, mécène de la Mission Libération, rend hommage à celles qui ont marqué à la fois l’histoire du rail et celle de la Résistance. Retour sur l’histoire de femmes cheminotes qui se sont engagées et ont joué un rôle-clé dans ce combat : Suzanne Bureau, Geneviève Aubertin et Suzanne Lamy, Suzanne Leclézio et Yvonne Ziegler.
Suzanne Bureau (4 février 1905 – 25 avril 1985)
Suzanne Perrio est née le 4 février 1905 à Mainvilliers en Eure-et-Loir. Fille d’un ouvrier agricole et d’une garde-barrière originaires de Guingamp, elle est embauchée comme employée de maison dans la famille d’un officier en 1920. Elle suit la famille pour qui elle travaille en Allemagne lors de l’occupation de la Ruhr où elle s’initie aux dynamiques de la lutte sociale.
Elle épouse James Bureau en 1925 – cantonnier au Réseau de l’État, aux Batignolles, syndiqué à la CGTU et membre du Parti communiste – dont elle a fait la connaissance après son retour d’Allemagne. Un fils naît de cette union. Elle obtient l’attribution d’un passage à niveau à Longueville-sur-Scie, près de Dieppe (Seine-Inférieure, Seine-Maritime) en 1928, l’année où naît son deuxième fils.
Parallèlement à son activité de déléguée des gardes-barrières du Réseau de l’État, Suzanne Bureau adhère au Parti communiste en 1932 et milite activement auprès des cheminots de la Voie et des ouvriers des communes de Saulnières, puis d’Aulnay, sur la ligne Dreux-Chartres où la famille est mutée.
À partir de 1936-1937, quand la famille est installée à Vernouillet, Suzanne Bureau vient en aide aux réfugiés espagnols dans le cadre du « Comité des femmes contre la guerre et le fascisme ». Elle s’engage dès l’automne 1940 dans la propagande clandestine. Le 22 avril 1942, elle échappe aux policiers français qui viennent de l’arrêter et entre dans la clandestinité sous le commandement de Maria Rabaté. Elle accomplit diverses missions, notamment dans la Somme, avant de rejoindre les Francs-Tireurs et Partisans en 1943. Sous le pseudonyme d’Aline, elle assure la liaison entre le Comité national militaire et le Comité interrégional de Bretagne des FTPF, transportant armes et propagande d’avril 1943 à septembre 1944, ce qui lui vaudra le grade de sous-lieutenant des FFI.
Élue maire de Vernouillet en 1945 sur une liste socialiste-communiste, elle renonce à son mandat deux ans plus tard et se consacre alors au syndicalisme, devenant la première femme élue au conseil national de la Fédération CGT des cheminots et déléguée auprès du directeur général de la SNCF. Mutée à Saint-Germain-en-Laye, elle termine sa carrière en 1960 comme garde-barrière. Retirée à Bailleau-l’Évêque (Eure-et-Loir), elle est honorée en 1987 par la commune de Vernouillet, qui donne son nom à une rue à l’emplacement de son ancien passage à niveau.
Source : dictionnaire biographique du mouvement ouvrier (« Maitron »)
https://maitron.fr/spip.php?article1660
Geneviève Aubertin (3 janvier 1921 – 22 août 1944) et Suzanne Lamy (19 octobre 1918 – 22 août 1944)
Née en 1921 à Rambucourt, Geneviève Aubertin est issue d’une famille de cheminots. Sa mère gère la gare d’Aprey-Flagey (Haute-Marne), tandis que son père est chef de canton au service de la Voie. En 1939, elle a 18 ans et travaille elle aussi pour la Société générale des chemins de fer économiques (SE) sur le réseau de la Meuse comme chef de halte. En 1943, elle est recrutée par la SNCF comme auxiliaire de bureau à la gare de Paris-La Villette et s’installe chez son oncle à Vaires. Après un arrêt maladie, elle ne reprend pas son poste. Sa famille affirme qu’elle a rejoint alors les FFI de Haute-Marne pour devenir agent de liaison du maquis d’Auberive.
Née en 1918 à Leuglay, Suzanne Bret est pendant l’Occupation chef de station à la gare de Vivey-Chalmessin (Haute-Marne), sur une ligne de la SNCF exploitée par la Société générale des chemins de fer économiques. Épouse du lieutenant FFI Lucien Lamy, responsable du maquis de Vivey, elle s’engage elle-même dans la Résistance en tant qu’agent de liaison du maquis d’Auberive.
Le 22 août 1944, lors d’une mission, elles sont arrêtées par des soldats allemands au carrefour Guidon-de-Vivey. Emmenées à la chapelle Saint-Rémy, elles sont torturées et exécutées. Leurs corps mutilés sont découverts deux jours plus tard.
Geneviève Aubertin est reconnue « Mort pour la France », décorée de la Croix de guerre et du titre d’Internée résistante. Son nom figure à Chalindrey, Flagey, Rambucourt et à la SNCF dans la crypte du souvenir de la gare de Paris-Est. Il est accompagné de celui de Suzanne Lamy sur plusieurs monuments commémoratifs à Auberive.
Retrouvez ces biographies dues à Hervé Barthélémy et Véronique Desormeaux dans l’ouvrage Les Cheminots victimes de la répression, 1939-1945. Livre-mémorial, Paris, SNCF/Rails et histoire/ Perrin, 2017.
Suzanne Lamy © Rail et mémoire
Suzanne Leclézio (13 septembre 1898 – 1er mai 1987) et Yvonne Ziegler (1er juin 1902 – 16 janvier 1988)
Née à Saint-Pierre sur l’Île Maurice le 13 septembre 1898, Suzanne Leclézio arrive en France métropolitaine à l’âge de 24 ans. Elle est diplômée d’une école d’infirmière avec une mention puériculture à l’âge de 33 ans. Assistante sociale au Centre d’hygiène sociale du 22, rue Marcadet, dans le XVIIIe arrondissement de Paris, propriété de la Compagnie du chemin de fer du Nord, Suzanne Leclézio partage la vie de Yvonne Ziegler, artiste reconnue dans les années 1930. Celle-ci, née en 1902 à Garches, est une artiste-peintre connaît le succès dans les années 1930. Elle fonde sa propre académie à Paris et expose à la galerie Bernheim-Jeune.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, toutes deux rejoignent le réseau de résistance Cohors-Asturie, fondé par le BCRA (Bureau central de renseignements et d’action de la France libre à Londres), sous les pseudonymes de Georgette (Suzanne) et Véronique (Yvonne) Elles portent le grade de sous-lieutenant.
En 1942, elles s’engagent pour secourir des familles juives, en utilisant le Centre d’hygiène sociale de la rue Marcadet. C’est aussi depuis ce centre qu’elles viennent en aide aux victimes du bombardement du 21 avril 1944 dans le nord de Paris.
Arrêtées en 1944 et torturées par la Gestapo, elles sont déportées à Ravensbrück dans le même wagon du « convoi des 57000 » parti de la gare de Pantin le 15 août 1944 et transférées successivement dans plusieurs kommandos sans jamais se séparer. Elles parviennent à s’évader ensemble lors des marches de la mort et sont libérées par l’Armée rouge.
De retour le 25 mai 1945, Suzanne reprend la direction du centre de santé de la rue Marcadet jusqu’à sa retraite avec Yvonne au Mesnil-sur-Blangy. Suzanne meurt à Blangy-le-Château le 1er mai 1987, à 89 ans, et Yvonne s’éteint en 1988 à Lisieux à 86 ans. Elles ont reçu le titre de déportées résistante et ont été décorées pour leur rôle éminent dans la Résistance.
En 2020, la Ville de Paris appose une plaque en leur mémoire au centre social qui lui a été transféré en 1984.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Suzanne_Lecl%C3%A9zio
À travers leur histoire, c’est l’engagement de toutes les femmes cheminotes que nous célébrons aujourd’hui. Hier résistantes, aujourd’hui conductrices, aiguilleuses, techniciennes, dirigeantes… Chaque jour, leur engagement contribue à faire avancer notre société.
Aujourd’hui et toute l’année la SNCF poursuit sa mobilisation en faveur de l’égalité professionnelle et de la mixité. Avec SNCF Mixité nous mettons en œuvre de nombreuses actions pour favoriser l’égalité des parcours de carrière et lutter contre toutes formes de sexisme.
À toutes ces femmes, merci !
À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, la Mission Libération dont la SNCF est un mécène propose un colloque intitulé « Les femmes et la libération en France : Métropole et empire (1944-1946) » les 20,21 et 22 mars au Palais du Luxembourg et aux Lilas, commune où se trouvait le fort de Romainville, lieu de détention des femmes avant leur déportation.
L’année 2025 marque le centenaire du patrimoine hérité des années 1920-1930 que l’on associe au mouvement artistique Art déco. Ce style des “Années folles” se caractérise par des lignes épurées, des formes géométriques audacieuses, des ornements floraux ou des motifs inspirés des arts égyptien, asiatique, aztèque ou mayas ainsi que l’usage de matériaux tels que […]
L’année 2025 marque le centenaire du patrimoine hérité des années 1920-1930 que l’on associe au mouvement artistique Art déco. Ce style des “Années folles” se caractérise par des lignes épurées, des formes géométriques audacieuses, des ornements floraux ou des motifs inspirés des arts égyptien, asiatique, aztèque ou mayas ainsi que l’usage de matériaux tels que l’or, le cristal, le bronze, le laiton, le marbre, le velours et diverses nuances de bois. Ce style n’a pas seulement influencé l’architecture, mais également la mode, la joaillerie, le mobilier et le design des objets de la vie quotidienne.
L’Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes qui s’est tenue à Paris d’avril à octobre 1925 – dont nous fêtons les 100 ans cette année – a donné son nom à ce style emblématique qui a façonné nos paysages et l’identité de nos régions.
Marqué par l’effervescence culturelle et artistique, le mouvement Art déco est né de la nécessité urgente de reconstruction après les ravages de la Première Guerre mondiale. Nombreuses furent les villes, comme Saint-Quentin et Reims, qui durent se réinventer et renaître de leurs cendres. Ce contexte a favorisé la création de nombreux ouvrages architecturaux et patrimoniaux importants, tels que les gares, symboles emblématiques d’une modernité toujours présente.
Alors que les villes de Reims, Saint-Quentin, Paris Lille et Bruxelles s’allient pour fêter ce centenaire, la SNCF vous embarque au cœur des “années folles”, une occasion de célébrer le centenaire de l’Art déco, mais aussi de reconnaître l’héritage durable que la SNCF continue de cultiver et de partager.
Un héritage ferroviaire d’exception
L’Art déco est représenté au cœur du patrimoine SNCF, riche d’ouvrages d’art et gares dont une centaine est protégée au titre des monuments historiques, sans compter les 22 gares qui ont reçu en Île-de-France le label “patrimoine d’intérêt régional”.
Un certain nombre d’entre elles sont des témoins inestimables de l’effervescence artistique et technologique des années 1920-1930 et incarnent l’âme d’une époque pleine d’espoir, tournée vers la modernité et le progrès.
Des gares Art déco emblématiques
La gare de l’Est à Paris, édifiée au XIXe siècle, s’est métamorphosée dans les années 1920. Entre 1924 et 1931, elle est doublée : un nouveau pavillon et sa grande halle transversale couverte de pavés de verre, ses accès, rue d’Alsace et rue du Faubourg-Saint-Martin, témoignent d’un mariage audacieux entre l’Art déco et la façade au portique en arcades d’origine qui en fait un chef-d’œuvre intemporel.
La gare de Lens, reconstruite après la guerre, est un autre exemple saisissant de l’architecture ferroviaire Art déco. Ses lignes géométriques et son plan en forme de locomotive témoignent de la modernité de l’époque et de l’esprit novateur du mouvement
La gare de La Rochelle, construite entre 1909 et 1922, est un autre joyau architectural qui mêle le style Renaissance et l’Art déco. Son immense verrière couvrant les quais en fait un élément phare du patrimoine ferroviaire Art déco.
La gare de Saint-Quentin est un véritable joyau de l’Art déco, reconstruite après un incendie survenu en 1921 par les architectes Gustave Umbdenstock et Urbain Cassan, pourtant connus pour avoir illustré l’une, le régionalisme, l’autre, le mouvement moderne, et inaugurée en 1926. La décoration intérieure de son magnifique buffet est due au maître-verrier Auguste Labouret.
Toutes ces gares sont inscrites à l’inventaire du patrimoine, au titre des Monuments historiques.
Au-delà de l’architecture
L’Art déco ne se limite pas à l’architecture extérieure. Les intérieurs des gares et des trains de l’époque sont également imprégnés de ce style raffiné : les boiseries de la gare de Limoges dessinées en 1929 par l’architecte Louis Brachet, auteur des gares de la Cité universitaire et de Néris-les-Bains, illustrent parfaitement le style de l’époque. Un élément emblématique de cet ensemble, démonté en 1978, a été restauré et réinstallé dans le hall de la gare en juin 2024. Le projet, mené par le musée HistoRail en collaboration avec la SNCF, a permis de reconstituer la mosaïque de 1 100 carreaux réalisée par Camille Tharaud ainsi que la carte touristique peinte par Francis Chigot incluses dans une boiserie en bois exotique de six mètres de haut. La réinstallation de ces boiseries contribue à restituer l’atmosphère d’origine de cette gare qui allie plusieurs styles, tous les arts décoratifs et une structure en béton, prouesse du génie civil, élue Plus Belle Gare de France en 2023.
Les Journées européennes du patrimoine SNCF 2025
Avec le thème européen « Patrimoine architectural », les Journées européennes du patrimoine 2025 offrent une occasion exceptionnelle de mettre en valeur le patrimoine ferroviaire Art déco.
Dans l’univers ferroviaire, l’Art déco se révèle dans chaque détail. Des horloges aux luminaires, des bancs aux guichets, des vitraux aux sculptures, chaque élément participe à la création d’une atmosphère unique, alliant élégance et fonctionnalité. Ces pièces, aussi pratiques qu’esthétiques, témoignent de l’esprit novateur de ce mouvement et de son impact durable sur l’environnement ferroviaire.
En 2025, la SNCF vous invite à célébrer ce centenaire en découvrant cet héritage précieux. À travers nos nombreuses manifestations prévues dans toute la France, nous vous proposerons de redécouvrir un style qui, cent ans après sa naissance, continue d’inspirer et d’influencer notre quotidien.
Un voyage au cœur de l’Art déco, c’est bien plus qu’une simple exploration architecturale : c’est une immersion dans l’histoire du transport ferroviaire et de l’art, à mi-chemin entre élégance et innovation !
Chaque année, la SNCF participe aux Journées européennes du Patrimoine, en partenariat avec le ministère de la Culture, et vous ouvre les portes de lieux inédits. En 2024, vous avez été près de 50 000 à vous déplacer pour participer aux événements organisés par la SNCF et ses partenaires dans toute la France. Nous […]
Chaque année, la SNCF participe aux Journées européennes du Patrimoine, en partenariat avec le ministère de la Culture, et vous ouvre les portes de lieux inédits.
En 2024, vous avez été près de 50 000 à vous déplacer pour participer aux événements organisés par la SNCF et ses partenaires dans toute la France. Nous avons mobilisé 1 972 volontaires et bénévoles pour accueillir les visiteurs. Cet événement est particulièrement attendu par les passionnés de patrimoine ferroviaire ainsi que par les curieux, désireux de partager, de faire vivre et de transmettre la culture du chemin de fer.
Êtes-vous prêts à vivre à nouveau cette expérience en 2025 ?
Cette année, les Journées européennes du patrimoine auront lieu les vendredi 19, samedi 20 et dimanche 21 septembre. Si nous vous en parlons dès maintenant c’est parce que l’équipe JEP SNFCF 2025 prend de l’avance pour répondre aux mieux à vos attentes ! C’est aussi parce que le thème européen “Patrimoine architectural” est un enjeu de taille pour la SNCF…
Le patrimoine architectural façonne le paysage et l’identité culturelle européenne. La définition du thème des JEP 2025 par le Conseil de l’Europe englobe toutes les réalisations artistiques et techniques de l’architecture, qu’il s’agisse de monuments des villes ou de l’architecture rurale. Au-delà de sa fonction, l’architecture est un symbole puissant de l’histoire locale et nationale, de l’identité culturelle et de la mémoire collective.
Pour la SNCF, ce thème est l’occasion de redécouvrir l’empreinte du réseau ferroviaire dans les territoires, en particulier les monuments urbains que sont souvent les gares, les ouvrages d’art créateurs de paysages, la structuration urbaine par les quartiers de la gare, les ateliers et autres installations industrielles et techniques, les « cités cheminotes », etc. Nous souhaitons également mettre en lumière les corps de métiers et les savoir-faire qui contribuent au développement du patrimoine architectural ferroviaire, à son entretien, sa restauration et son adaptation à une société et une mobilité en constante évolution, sa conservation et sa transmission aux générations à venir.
Par ailleurs 2025 sera l’année de l’Art déco avec de nombreuses expositions, à Paris et Bruxelles, Saint-Quentin, Reims. Un centenaire qui vous engage à retrouver nos gares Art déco : Limoges, Saint-Quentin, la nouvelle gare de l’Est (1931), Lens, les gares du réseau de l’Etat, entre mouvement moderne et Art déco : Colombes, Chaville, Saint-Brieuc, Le Havre, Deauville, Saint-Brieuc, Brest… Et si vous préférez l’Art nouveau, Rouen et Limoges vous attendent !
Nous vous attendrons aussi sur les sites ferroviaires qui ouvriront exceptionnellement leurs portes : technicentres, postes d’aiguillage, rotondes, chantiers pour une immersion au cœur de nos métiers.
Les 105 membres de l’UNECTO (Union des exploitants de chemins de fer touristiques et de musées) sont invités à s’associer au programme SNCF partout en France.
Enfin, le Groupe SNCF renouvelle son partenariat avec le programme « Les enfants du patrimoine » mis en œuvre par la FN CAUE, fédération nationale des conseils architecture, urbanisme, environnement départementaux, qui nous permettra d’accueillir des classes et jeunes en formation accompagnés par leurs enseignants le vendredi 19 septembre.
Cette collaboration s’inscrit dans l’action du Groupe SNCF vers les jeunes : sensibilisation aux risques ferroviaires, présentation des métiers, outre l’initiation au patrimoine et à la culture scientifique et technique.
A bientôt donc, en attendant de vous retrouver en septembre pour célébrer le Patrimoine architectural !
Commencez dès maintenant l’aventure #PatrimoineSNCF en explorant nos contenus sur les pages dédiées :
Saviez-vous que 2025 est une année dont le millésime est un carré parfait ? C’est-à-dire le carré de tous les chiffres du système décimal : (0 + 1 + 2 + 3 + 4 + 5 + 6 + 7 + 8 + 9)² = 2025. Saviez-vous également que cette date marque une série d’anniversaires […]
Saviez-vous que 2025 est une année dont le millésime est un carré parfait ? C’est-à-dire le carré de tous les chiffres du système décimal : (0 + 1 + 2 + 3 + 4 + 5 + 6 + 7 + 8 + 9)² = 2025.
Saviez-vous également que cette date marque une série d’anniversaires ferroviaires en “cinq” importants, qui jalonnent l’histoire de la SNCF donc la vôtre ?
Voici une rétrospective de ces grandes dates qui marqueront notre agenda patrimonial 2025 :
Il y a 100 ans : 1925, la construction des Ateliers de Châtillon
En 1925, les Ateliers de Châtillon, aujourd’hui devenus le Technicentre Atlantique, sont inaugurés. Il a pour mission l’entretien des TGV qui circulent dans l’Ouest de la France. Des installations qui ont été au cœur du développement du transport ferroviaire à grande vitesse et qui restent un pilier du service TGV actuel !
Il y a 80 ans : 1945, l’arrivée des locomotives à vapeur 141 R
En novembre 1945, la France, alors en pleine reconstruction, reçoit un renfort précieux en provenance d’Amérique du Nord : les premières locomotives à vapeur 141 R. Ces 1 340 « Belles Américaines », importées par bateau, ont joué un rôle essentiel pour relancer le transport ferroviaire en France, après les destructions de la Seconde Guerre mondiale.
Il y a 70 ans : 1955, le record mondial de vitesse sur rail
Les 28 et 29 mars 1955 sont la date d’un événement très médiatisé de l’histoire de la vitesse ferroviaire : la SNCF établit un record mondial de vitesse sur rail en atteignant les 331 km/h grâce à une locomotive électrique sur la ligne des Landes. Bien plus qu’une prouesse technique, ce test ouvre la voie à une nouvelle ère du rail. En effet, plusieurs limites sont atteintes : la conception du TGV, envisagée dix plus tard, en tire de précieux enseignements.
Il y a 50 ans : 1975, les voitures Corail
Le 1er décembre 1975, un vent de modernité souffle sur le monde ferroviaire avec l’arrivée des premières voitures Corail. Conçues par le designer Roger Tallon, ces voitures révolutionnent l’expérience du voyage en train : alliant confort, style, ergonomie et couleurs éclatantes, elles invitent les voyageurs à redécouvrir les trains comme un moyen de transport pratique et agréable.
Il y a 30 ans : 1995, année-tournant
En réaction à la réforme des retraites, commence le 11 décembre 1995 un mouvement social majeur qui a duré plusieurs semaines, paralysant le réseau ferroviaire. Les cheminots s’élèvent en effet également contre les dispositions du contrat de Plan concernant le transport ferroviaire. Dans les mois qui suivent le conflit s’esquisse la réforme ferroviaire qui verra la création de Réseau ferré de France.
La même année, la SNCF inaugure la ligne à grande vitesse Rhône-Alpes (Lyon-Valence) et le contournement de l’Île-de-France, deux pas importants vers la constitution d’un véritable réseau de lignes à grande vitesse qui transforme l’accès aux grandes villes françaises.
Il y a 20 ans : 2005, le slogan « Donner au train des idées d’avance »
En 2005, la SNCF lance un nouveau slogan : « Donner au train des idées d’avance », un message incarnant l’engagement de l’entreprise dans l’innovation et la modernisation de son offre de voyage. L’objectif : rendre le train toujours plus attractif, avec des services de plus en plus adaptés à la mobilité du XXIe siècle.
Il y a 10 ans : 2015, la réunification de la SNCF et de Réseau Ferré de France (RFF)
Le 1er janvier 2015, un événement majeur transforme le paysage ferroviaire français : le retour de Réseau Ferré de France (RFF) (constitué en 1997) dans le Groupe SNCF, aux termes de la loi du 4 août 2014 qui a mis ce dernier en place avec la création de trois établissements publics à caractère industriel et commercial : l’EPIC « SNCF », SNCF Mobilités (transport ferroviaire) et SNCF Réseau. Ce dernier réunit RFF et les directions de la SNCF à qui RFF déléguait la gestion et l’entretien du réseau.
Nous vous retrouverons en 2025 aux différentes étapes de cette histoire “en 5” qui s’inscrit dans le temps long de l’histoire de la mobilité et de la continuité de l’innovation, parce que … “Notre histoire, c’est la vôtre !” : https://www.youtube.com/watch?v=HhfeaiogwmM
Bien d’autres événements à venir en 2025 seront l’occasion de mettre de patrimoine SNCF à l’honneur !
Retrouvez-nous les 20 et 21 septembre 2025 lors des Journées européennes du Patrimoine (JEP) pour une édition autour du patrimoine architectural !
BRICHLER André Lucien Né le 7 janvier 1894 à Hultehouse (Moselle), mort le 23 novembre 1944 à Cronenbourg (Strasbourg, Bas-Rhin). Ouvrier aux ateliers de Bischheim, en Alsace-Moselle annexée, André Lucien Brichler est congédié le 1er septembre 1942 à la suite de son refus d’entrer dans une organisation nazie, obligation imposée aux habitants dans le cadre […]
BRICHLER André Lucien
Né le 7 janvier 1894 à Hultehouse (Moselle), mort le 23 novembre 1944 à Cronenbourg (Strasbourg, Bas-Rhin).
Ouvrier aux ateliers de Bischheim, en Alsace-Moselle annexée, André Lucien Brichler est congédié le 1er septembre 1942 à la suite de son refus d’entrer dans une organisation nazie, obligation imposée aux habitants dans le cadre de la germanisation des anciens départements français. Fiché par la police, il est arrêté le 17 septembre 1944 par la Gestapo et interné comme otage, d’abord au camp de travaux forcés d’Iffelsheim (pays de Bade), puis quinze jours plus tard dans un autre camp près de Gaggenau, avant d’être transféré le 18 octobre au fort Kléber à Wolfisheim, près de Strasbourg (Bas-Rhin). Il est finalement libéré le 22 novembre. Revenu chez lui, dès le lendemain, il participe à la libération de Strasbourg par les troupes françaises. Il sert notamment de guide à un groupe de soldats français de la division Leclerc chargé de venir à bout d’un nid de résistance allemand sur une place du quartier de Cronenbourg.
C’est alors qu’il est pris entre deux feux lors du combat. Touché, il est tué sur le coup. Le grand monument à l’entrée des ateliers de Bischheim honore sa mémoire.
Sources : SHD DAVCC, 21 P 33847 ; RM ; CGC.
Jean-Claude Huckendubler (1923-2014) Né en 1921, Jean-Claude Huckendubler entre à la SNCF au service de l’Exploitation en janvier 1943 après une licence en droit et un diplôme de l’école libre des sciences politiques ; il échappe ainsi au service du travail obligatoire : convoqué par les autorités allemandes, il répond : « Moi je ne pars pas. Je suis […]
Jean-Claude Huckendubler (1923-2014)
Né en 1921, Jean-Claude Huckendubler entre à la SNCF au service de l’Exploitation en janvier 1943 après une licence en droit et un diplôme de l’école libre des sciences politiques ; il échappe ainsi au service du travail obligatoire : convoqué par les autorités allemandes, il répond : « Moi je ne pars pas. Je suis cheminot. »
Il multiplie les gestes qui témoignent de son refus de l’occupation sans rejoindre un mouvement ou un réseau de Résistance : par exemple il coupe des lignes de téléphone de campagne allemandes et fournit des informations précieuses sur les mouvements de troupes à Villeneuve-Saint-Georges, à Badan, à Laroche-Migennes où il est en formation, bien qu’il choisisse de rester « discret » et ne soit pas assimilé à un mouvement organisé : ses engagements personnels, pris dès 1940, se sont poursuivis à la SNCF. En juin 1944, il a vécu les premières heures du Débarquement à Laroche-Migennes, avant de revenir à Paris. À la Libération de Paris, Huckendubler a rejoint les FFI et était au poste de commandement de la circulation du réseau Sud-Est. Après quinze jours passés dans les FFI, il s’est aussitôt engagé pour la durée de la guerre, le 9 septembre, dans la 2e Division Blindée, au 501e régiment de chars de combat qui participe à la bataille d’Alsace et à la libération de Strasbourg. De Berchtesgaden, il rapportera comme unique prise de guerre un ouvrage de prestige publié par la Deutsche Reichsbahn à l’occasion du centenaire des chemins de fer allemands en 1935.
Démobilisé, il retourne à la SNCF où il entre au Service des approvisionnements qu’il quittera à sa retraite.
Source : entretien avec Jean-Claude Huckendubler, 9 février 2000, Rails et histoire